Afrique du Sud: Pretoria appelle à des réformes clés de Conseil de Sécurité de l’ONU
Par la voix de sa ministre des Relations internationales et de la coopération Madame Maite Nkoana-Mashabane, l’Afrique Sud a déclaré que le temps était venu pour l’Afrique de pousser pour des réformes clés du Conseil de Sécurité de l’ONU.
« Les Africains deviennent impatients par rapport à un Conseil de sécurité des Nation-Unies qui discute de la paix et de la sécurité sur notre continent, qui nous concerne, sans nous », a affirmé Maite Nkoana-Mashabane cité par le quotidien Zimbabwéen Herald.
« Nous travaillerons fermement ensembles et nous élèverons nos voix plus fort encore pour obtenir ces réformes y compris les réformes des institutions financières« , a prévenu Mme Nkoana-Mashabane, s’adressant à au secrétaire général entrant de l’ONU, Antonio Guterres qui doit prendre fonction en janvier 2017.
A l’ouverture d’une réunion des ministres de la Commission binationale entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud à Harare, Mme Nkoana-Mashabane a expliqué que l’ONU et les institutions financières internationales devraient être réorganisées pour tenir compte des besoins des économies émergentes.
La ministre rappelle que le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas connu de réformes depuis sa création il y a plus de 70 ans.
Le Conseil de sécurité de l’Onu comprend 15 membres dont cinq permanents (les Etats-Unis, la Chine, la Russie, La France et le Royaume-Uni) qui disposent d’un droit de veto.
Le pays africains, conformément au consensus Ezulwini de 2005, réclament deux sièges permanents et cinq autres non permanents au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Mais, les pays occidentaux n’ont pas accédé à cette demande des pays africains.
Saliou Cissé