Mauritanie: vers la suppression du Sénat par une révision de la Constitution
Le Parlement mauritanien a entamé mercredi soir à Nouakchott une session extraordinaire consacrée essentiellement à une révision de la Constitution en vigueur depuis 1991, qui prévoit notamment la suppression du Sénat.
Outre la suppression du Sénat, deuxième chambre du Parlement actuel, et son remplacement par des Conseils régionaux, les amendements à la Loi fondamentale concernent le drapeau et l’hymne national, la suppression de la Haute Cour de Justice, du médiateur de la République et du Haut Conseil islamique.
Ces modifications avaient été arrêtées lors d’un dialogue en septembre et octobre 2016, entre d’un côté la majorité réunie autour du président Mohamed Ould Abdel Aziz, et de l’autre côté l’opposition dite modérée.
Le projet de révision de la Constitution devra être adopté séparément par l’Assemblée nationale et le Sénat à la majorité des deux tiers, avant d’être soumis à un référendum populaire ou à un congrès parlementaire.
Saliou Cissé