Initialement fixé au vendredi 28 avril 2017, le retrait de la force ouest-africaine en Guinée-Bissau, Ecomib, a été retardé. La communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pris cette mesure sans qu’un nouveau calendrier ne soit disponible.

Le retrait de l’Ecomib, initialement programmé sur deux mois a été retardé sans qu’un nouveau calendrier soit disponible, a affirmé un responsable militaire à Bissau.

Cette force de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 membres) de 700 hommes est déployée depuis mai 2012, après un coup d’Etat militaire le 12 avril 2012, dans le but d’aider à sécuriser le processus de transition politique en Guinée-Bissau.

Ses troupes, qui s’occupent notamment de la protection des personnalités et des édifices publics, devaient commencer à se retirer du pays à partir de vendredi et jusqu’au 30 juin, avait annoncé la Cédéao diffusé le 24 avril.

« Le plan de retrait a été établi et envoyé à Abuja« , siège la Cédéao, qui « n’a pas encore donné l’ordre » de partir, a affirmé le responsable militaire à l’Ecomib ayant requis l’anonymat, précisant ne pas être en mesure de fournir de nouveau calendrier. « Il faut démonter un certain nombre de matériel, les ranger avant de les transporter. Tout cela demande du temps et des moyens qui ne sont pas encore disponibles » et une fois l’ordre de départ donné, « il faut au moins deux à trois semaines pour ranger », a-t-il expliqué notre interlocuteur.

Balanta Mané