Cameroun: la CNDHL condamne les violences dans la partie anglophone du pays
Au Cameroun, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl), vient de condamner, les agressions à mains armées, contre des élèves dans la partie anglophone du pays et qui sont attribuées aux contestataires du Nord-ouest et du Sud-ouest.
La Cndhl, condamne les atteintes à l’intégrité physique et morale des élèves, perpétrées ces derniers jours dans la partie anglophone pour contraindre les élèves et enseignants, à renoncer aux examens, qui se déroulent normalement sur l’ensemble du territoire.
Parmi les cas évoqués, il ya celui de l’élève Thérèse Mbakop, 19 ans, élève en classe de seconde dans un établissement de Limbé. Elle est tombée du deuxième étage, en tentant d’échapper aux assaillants armés de machettes et gourdins, qui avaient fait irruption au sein de l’établissement et attaquaient les élèves qui refusaient de suivre le mot d’ordre de grève.
Il y a également le cas de l’élève, Angere Chantal Chatelle, du Bilingual High school agressée le 5 juin 2017, à Bamenda (principale ville du Nord-Ouest. Elle a eu les cuisses, le bras droit et le dos tailladés à la machette.
Les cas de violences et d’agressions à mains armées se multiplient dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, depuis le déclenchement de la crise dans la partie anglophone, qui a abouti à la revendication du fédéralisme.
Saliou Cissé