Guinée Bissau: Négociations à Bruxelles avec l’Union Européenne pour la pêche
Les représentants de l’Union européenne (UE) et de Guinée Bissau ont démarré depuis lundi à Bruxelles un nouveau cycle de négociations en vue du prochain accord bilatéral sur la pêche. Cette rencontre, la quatrième depuis fin mars, s’achèvera aujord’hui mercredi.
L’accord autorise les navires de l’UE venant principalement d’Espagne, du Portugal, d’Italie, de Grèce et de France à pêcher dans les eaux de la Guinée-Bissau. Il s’agit d’un accord multi-espèces couvrant le thon, les céphalopodes, les crevettes et les espèces démersales. L’accord, qui fait partie du réseau d’accords sur la pêche au thon en Afrique de l’Ouest, est l’un des trois accords multi-espèces en vigueur dans la région (les autres ont été conclus avec le Maroc et la Mauritanie).
La Guinée Bissau demande un relèvement des tarifs pour l’exploration de la zone économique exclusive de la Guinée-Bissau et l’exploitation de ces ressources en pêche.
Si un accord est conclu, il entrera en vigueur en novembre et durera cinq ans contre trois ans dans les accords précédents.
Rappelons que la Guinée Bissau dispose d’une côte d’environ 274 km, profondément découpée par une dizaine d’estuaires et un vaste archipel, celui des Bijagós, qui compte 80 îles et îlots. Les eaux territoriales s’étendent jusqu’aux limites extérieures de cet archipel, qui définissent la ligne de base au-delà de laquelle s’étend une zone économique exclusive (ZEE) élargie à 200 miles et qui est de 105 000 km².
Le plateau continental de la Guinée Bissau représente 45.000 km², soit le second en importance dans la sous-région, selon la Commission sous-régionale des pêches qui regroupe 7 Etats membres : le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone.
Balanta Mané