La campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet a démarré hier dimanche au Sénégal. Une cinquantaines de listes seront en concours. Un scrutin déjà marqué par une tension politique qui présage des confrontations violentes.

Au côté de la liste du parti de Macky Sall, les listes dirigées par l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar Khalifa Sall sont aussi légitimées par la Commission électorale nationale autonome.

L’ex-président Wade (2000-2012) va, à 91 ans, conduire une liste de l’opposition. En séjour depuis plusieurs mois en France, il est attendu à Dakar cet après-midi, selon le Parti démocratique sénégalais (PDS).

Une autre liste de l’opposition sera menée par le maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné depuis mars pour détournement présumé de fonds publics.

Le scrutin du 30 juillet vise à renouveler l’Assemblée nationale, dont le nombre de sièges va passer de 150 à 165, après une révision constitutionnelle adoptée en mars 2016 et créant 15 députés pour représenter la diaspora sénégalaise.

En Casamance, ces élections ne mobilisent pas les populations qui vaguent à leurs besognes malgré les checkpoints de militaires sénégalais.

Samsidine Badji (SAM)