En marge du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie), les Etats-Unis ont réagi en début de semaine, par la voix de William Burns, secrétaire d’Etat-adjoint à la Maison Blanche à Washington DC, sur la candidature du chef de l’Etat sortant Abdoulaye Wade. «La décision du Président Wade de solliciter un troisième mandat pourrait mettre en péril la démocratie, la stabilité politique que le Sénégal a bâtie  au cours des décennies», a dit M. Burns. Selon lui, les Amé­ricains émettent des réserves sur la situation en Casamance et le processus politique et légal au Sénégal.

La France qui a beaucoup d’intérêts en Casamance, quant à elle, elle a promis d’étudier avec attention les observations de la mission de l’Union européenne (Ue) sur la situation de guerre en Casamance et sur le processus de validation des candidatures. La France regrette les arrestations y compris en Casamance de civils à des fins politiques.