Le Premier ministre libanais Saad Hariri est rentré mardi à Beyrouth trois semaines après sa démission spectaculaire depuis l’Arabie saoudite accusée par le Liban de l’avoir retenu en « otage ».

Sitôt arrivé tard le soir à l’aéroport international de Beyrouth, il est monté dans un convoi sans s’adresser à la foule de journalistes libanais et étrangers qui l’attendaient. M. Hariri avait quitté dans la journée la France pour se rendre au Caire puis à Chypre avant de revenir au Liban.

Aujourd’hui mercredi, il doit participer à la cörömonie de la fête de l’Indépendance.

Il doit notamment clarifier sa position sur sa démission, intervenue dans un contexte de tensions entre l’Arabie saoudite, parrain de M. Hariri, et l’Iran, soutien de son grand rival, le Hezbollah chiite libanais.

Ibou Camara