Sénégal: Amnesty International dénonce auprès de l’ONU les assassinats dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie
Après l’interdiction d’une manifestation par le préfet de Dakar, le directeur d’Amnesty International (AI) Guy Marius Sagna s’est attaqué à Aly Ngouille Ndiaye, vilipendant le Sénégal auprès du Secrétaire général des Nations-Unies.
La multiplication des cas de décès dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie, le collectif pour la justice et contre les violences policières a voulu organiser une marche, pour « exiger justice pour les nombreuses victimes ». Le refus du préfet de Dakar a poussé Amnesty International a dénoncé le Sénégal auprès de l’Onu..
En guise de preuve, Amnesty International rappelle quelques fait : « en avril 2018, la police tue le citoyen Abdoulaye Timéra sur les allées du Centenaire. En mai 2018, la gendarmerie tue l’étudiant Fallou Sène à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. En juin 2018, la police assassine le citoyen Seck Ndiaye dans sa chambre. En juillet 2018, la police torture le citoyen Pape Sarr jusqu’à ce que mort s’ensuive. Au mois de février 2017, le dénommé Elimane Touré est mort dans les locaux de la police du port».
Nous notons les meurtres en Casamance avec la mort de Bourama Toumboulou Sané, chef du comité pour la préservation de la forêt en janvier 2018, Antoine Robert Sambou lynché à mort par l’armée à Pointe St-Georges en 2013 et Abdou Bodian dit Abouké a été assassiné par la gendarmerie à Bignona en 2014.
Notre journal a identifié plusieurs assassinats en Casamance :
http://www.journaldupays.com/2018/casamance-ces-meurtres-sans-procedure-judiciaire/
Samsidine Badji (SAM)
Commentaires (2)
Je vous recommande
-
Mali : Accords avec la Russie pour la construction d’une usine de raffinerie d’or et traitement du coton
-
Russie : Selon Sergueï Lavrov, les Etats-Unis et la Russie sont « au bord d’un conflit militaire direct »
-
Afrique Orientale : La Comesa appelle à la collaboration pour la Paix et le Développement
-
Burkina Faso : La devise de Thomas Sankara rétablie
Balla Moussa
Pour la vérité, pour la justice, pour la paix, il ne faut jamais compter sur les sénégalais.
ewang
Des innocents sont morts et les responsables n’ont jamais été jugés ni condamnés. Mais si c’était un des leurs qui a été la victime le responsable vivra le restant de sa vie en prison.
Au sénégal c’est ce qui se passe les personnes censées nous protéger sont ceux la qui nous torturent et tuent des innocents après rien ne se passe. Mais le bon Dieu nous jugera par nos actes.
Amnesty International (AI) doit dénoncer tous les crimes et demander à l’ONU de jouer son rôle. L’ONU ne devrait pas être une structure corrompue qui n’est là que pour les intérêts de certains pays comme le sénégal. Ces criminels doivent être jugés et jusqu’à présent ces soi-disant « hommes de loi » ne jouent pas leur rôle. C’est des criminels, des personnes corrompues. C’est la raison pour laquelle certains de leur camarade, capitaines et soldats ont jugé nécessaire de brisé le silence face aux injustices.