Bangladesh / Casamance: Les réfugiés Rohingyas célèbrent la fête du sacrifice en même temps que les réfugiés Casamançais en Gambie et Guinée Bissau
Près d’un million de Rohingyas célèbrent ce mercredi l’Aïd al-Adha dans la précarité du plus grand camp de réfugiés au monde au Bangladesh, un an après le début de l’offensive de l’armée en Birmanie à l’encontre de cette minorité musulmane.
Des prières sont prononcées dans l’enceinte de mosquées de fortunes érigées au sud du Bangladesh pour marquer la fête du sacrifice célébrée par les musulmans à travers le monde. Des vaches sont sacrifiées dans les champs boueux alentours.
Pour la plupart de ces déplacés, il s’agit de la première fête de l’Aïd al-Adha depuis leur expulsion de l’ouest de la Birmanie il y a un an, après une offensive de l’armée birmane qualifiée de nettoyage ethnique par les Etats-Unis et l’ONU.
La répression militaire, soutenue par des milices armées bouddhistes, avait démarré en août 2017 dans des villages rohingyas, quelques jours avant les célébrations de l’Aïd.
Les réfugiés Casamançais en Gambie et en Guinée Bissau ont aussi célébré Tabaski, loin de leur village depuis maintenant 35 ans.
Au cours de cette fête de trois jours, les musulmans sacrifient des animaux pour commémorer le sacrifice du prophète Abraham qui, selon la tradition musulmane, s’était montré prêt à tuer son fils Ismaël à la demande de Dieu, mais avait finalement sacrifié un mouton grâce à l’intervention de l’ange Gabriel.
Antoine Bampoky
Tapha
Bonne fête de TABASKI à tous les réfugiés de la Casamance qui vivent difficilement en Gambie et en Guinée Bissau. Mais aussi aux pauvres, aux démunis, aux prisonniers politiques et aux malades