Près de 175.000 électeurs de l’archipel de la Nouvelle-Calédonie colonisé en 1853 par la France et disposant d’importantes réserves de nickel devront faire le choix ce weekend s’ils veulent « que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ».

Le petit territoire stratégique de 270.000 habitants dans le Pacifique fera face à son destin lors de ce référendum historique où les sondages prédisent la victoire du non à l’indépendance.

Ce référendum, prévu par l’accord de Nouméa signé en 1998, est destiné à poursuivre le travail de réconciliation entre Kanak, peuple autochtone du territoire, et Caldoches, population d’origine européenne, entamé avec les accords de Matignon en 1988. Ces derniers avaient été signés après les violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d’otages et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988, faisant au total 25 morts.

Cathy Manga