Abbé Augustin Diamacoune Senghor est né le 04 avril 1928 à Oussouye en Casamance et y est ordonné prêtre le 04 avril 1956. Il a été arrêté le 23 décembre 1982 et condamné le 13 décembre 1983 à cinq années de prison pour atteinte à l’intégrité de l’Etat sénégalais. Libéré le 23 décembre 1987, il a de nouveau été arrêté le 14 juin 1990 pour les mêmes motifs. Il a échappé à 21 tentatives d’assassinats et passé ses années de prison à Dakar et à Thiès (Sénégal) pour avoir lutté pour la paix et l’indépendance de la Casamance.
Dans sa lettre du 14 juillet 1990 adressée au Secrétaire Général de l’ONU, Abbé Diamacoune écrit: « Je suis et milite pour l’Indépendance de la Casamance, mais par la voie pacifique, juridique, politique et diplomatique.« 
Pour oeuvrer à un réglement pacifique du droit inaliènable sur la souveraineté de la Casamance, Abbé Diamacoune a très tôt écrit des lettres aux présidents sénégalais Léopold Sédar Senghor les 25 décembre 1980 et 22 avril 1981, et à Abdou Diouf le 12 mai 1982. Aucune réponse à ses lettres. Il adressera six lettres au Président de la République Française entre 1983 à 1987 mais aussi au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unis.
Devenu Secrétaire Général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance sans son souhait mais surtout par la confiance que lui accorde le Peuple de Casamance, il milite toujours pour la Paix et l’Indépendance de la Casamance soutenu en cela par la quasi totalité des Casamançais mais aussi de plus en plus par la Communauté Internationale.
Hier plusieurs centaines de militants du MFDC ont célébré par des prières son  85ème anniversaire à la permanence du Mouvement à Diabir Ziguinchor.
Emile Tendeng