Dans une note transmis au Journal du Pays, un groupe de jeunes Casamançais qui se nomme Comité de Libération des Prisonniers Politiques Casamançais (CLPC) rappelle à la Communauté internationale, au Président Macky Sall du Sénégal et à ses opposants désignés au premier devoir de démocratie : «laisser autant libre tous les opposants comme les partisans dans leurs choix; prendre le risque d’affronter tous les «concurrents» politiques y compris les «adversaires» internes comme externes désignés dans des urnes transparentes. Nul besoin en la matière de séquestrer indéfiniment et de manière arbitraire les plus redoutés ou des indépendantistes avérés.

« Notre silence, souligne le CLPC, participerait à la banalisation du crime politique au Sénégal et en Casamance. »

En ce jour particulier de l’année où les familles se retrouvent autour d’un repas convivial, nous vous invitons à avoir une petite pensée pour ces hommes et ces femmes, pour leurs familles, en faisant fi de la propagande politique parfaitement partisane du régime en place au Sénégal contre les Casamançais. Les accusations cousues de toutes pièces ne peuvent ébranler les Casamançais de renoncer à la résistance et à la volonté de vivre librement sur la terre de leurs ancêtres.

L’organisation milite en faveur de la libération immédiate de tous ces prisonniers d’opinion Casamançais et Catalans officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun.

ARDiallo