Casamance : Un an après les événements de Boffa Bayotte
Un an après le massacre dans la forêt de Boffa Bayotte le 6 janvier 2018, beaucoup de Casamançais sont amers de l’attitude de l’Etat du Sénégal qui ne « parvient » pas à arrêter les coupables et commanditaires du meurtre de 14 jeunes coupeurs de bois.
Ces gros trafiquants de bois précieux de Casamance vivent tranquillement dans les villas meublés de meubles de bois d’ébène dans les quartiers huppés de Dakar et de Banjul. Ils sont sans aucun doute « protégés » par une administration et une justice politique complice d’une mafia de la déforestation de la Casamance.
« On a l’impression qu’on tourne le dos aux Casamançais après les avoir poignardé au dos. A force de vivre quotidiennement les injustices, à mon avis encouragées par les autorités, la crise en Casamance est loin d’être réglé. Il suffit de parler avec les gens dans les rues de Ziguinchor pour comprendre la colère qui monte.
L’arrestation des défenseurs de la forêt, d’un journaliste et d’un membre éminent du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance, leur déportation jusqu’à Dakar, risquent de durcir la réaction des habitants», explique au Journal du Pays, Bacary Diémé, entrepreneur à Ziguinchor.
« Ce n’est plus uniquement une hostilité des administrateurs sénégalais mais aussi des politiciens et d’intellectuels aliénés », s’inquiète-t-il.
Il déplore que « depuis 36 ans de conflit, la confiance entre Casamançais s’est même dégradée faisant place aux profiteurs mafieux de tout genre. Mais pour certains parmi nous qui ne cédons pas à la sinistrose ou à la déprime, cette situation nous rend très combatifs».
Samsidine Badji (SAM)
alinou
Libérer nos frères ils sont innoncent .
Libérer Ampoi Bodiang
Libérer René Capain.
libérer tout les détenus et mettre la lumière sur le massacre de Boffa.
Les coupables vous les connaissez bien.
La Casamance a besoin de la paix , ce mot PAIX, que d´autres en font une chansson de loisire,un gagne pain , une occasion pour faire la fete, des spectacles pour empocher l´argent des bailleurs….
Mais c´est quoi cette paix ? qu´entendent ces chercheurs multiple de la paix en Casamance ?
Comment trouver la paix sans vérité ni justice?
comment construire une paix sans unité, réconciliation ni réparation?
Ils ou elles sont où ces acteurs et actrices chercheurs de paix bricolée depuis le massacre de Boffa suivit de l´arrestation des personnes qui travaillaient vraiment pour trouver une vraie paix en Casamance pour le retour des réfugiés et la reconstruction des villages abandonnés?
Boffa est -t-il un acte de sabottage du bon travail de ces derniers comme Ampoi Bodian et autres?
Boffa est-t-il un acte de personnes ou groupes qui se sentaient génés par ces courageux fils et filles de la Casamance faisant un travail propre et prometteur pour un vrai retour de la stabilité?
Où sont ces acteurs depuis la mise en détention suivie de torture voir assassinat et déportation de nos frères et fils vers Dakar sans jugement ,avec les chicaneries à ne pas en finir , comme le fait de demander aux parents de retourner à Ziguinchor déposer la permission de visite pour des détenus aux prisons de Dakar ?
Pourquoi malgré ce grand nombre de victimes de cette barbarie justice n´est pas encore faite?
Que vaut enfin de compte la vie d´un Casamancais? des troncs de bois de vaine ou l´arrestation d´autres casamancais innoncents et des accusations insensées pendant que les vrais coupables dorment bien sur des lits du bois causionnant la mort de 15 casamancais ?
Ce n´est pas nouveau c´est le cas du bateau le Diola jusqu´à présent pas de justice.
pourquoi cette justice à deux vitesses en Casamance?
Est ce que le Sénégal souhaite vraiment une vraie paix en Casamance?
Est ce que ces acteurs de paix souhaitent une vraie paix en casamance?
En divisant le peuple, en empechant toute tentative d´unité et en enfermant tout casamancais prönant le retour d´ une vraie paix , c´est travailler contre la paix en Casamance au profit des pilleurs de ses ressources..
Alors
Vive la CASAMANCE libérée.
Vive le JDP et ses compétents (es) journalistes
Mais comment