Ghana : Invitation pour un retour des fils d’anciens esclaves
Le père de l’indépendance, Kwame Nkrumah, avait lancé
l’idée du retour au bercail pour les descendants des esclaves. Et en 2000, le
Parlement ghanéen a voté une loi permettant à toute personne de la diaspora de
s’installer et de travailler plus facilement dans le pays.
En 2009, le président américain Barack Obama avait visité le fort de Cape Coast avec toute sa famille, décrivant l’endroit comme un lieu « de tristesse profonde ».
Le président ghanéen Akufo-Addo, lors de son discours
d’investiture le 9 décembre 2016 à Accra
« Nous savons les succès extraordinaires et la contribution qu’ils ont apportés en Amérique, et il est important que, 400 ans plus tard, nous célébrions leur courage et leur sacrifice« , a déclaré le chef de l’État.
En septembre 2018, le chef de l’État ghanéen Nana Akufo-Addo a inauguré « l’Année du retour », douze mois pendant lesquels le pays d’Afrique de l’Ouest organise des festivals ou des évènements pour commémorer les victimes de l’esclavage. Une manière aussi de rappeler aux Africains de la diaspora, même plusieurs siècles après le départ forcé de leurs ancêtres, que leurs racines se trouvent en Afrique. L’histoire de Kunta Kinte raconté par Alex Haley est dans tous les esprits en Gambie et en Casamance.
Le Ghana a toujours maintenu des liens importants avec
les États-Unis, et M. Akufo-Addo n’est pas le premier à faire des appels du
pied à la diaspora.
Saliou Cissé