Europe : Quand l’Italie s’attaque à la France coloniale
Les deux poids lourds du gouvernement italien, Luigi di Maio et Mattéo Salvini se sont de nouveau attaqués à la France pour sa colonisation en Afrique francophone.
Mardi, Matteo Salvini a accusé Paris de laisser pourrir la situation en Libye par intérêt pour le pétrole après avoir fait assassiner le président Khadafi.
Dimanche, Luigi Di Maio, s’était insurgé dimanche contre la France « colonialiste », l’accusant « d’appauvrir l’Afrique » et d’aggraver la crise migratoire. Il avait souhaité que l’Union européenne prenne « des sanctions » contre les pays qui sont, selon lui, à l’origine du drame des migrants en Méditerranée en les « faisant partir » d’Afrique. « Si aujourd’hui il y a des gens qui partent c’est parce que certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains », a insisté M. Di Maio, également ministre du Travail et du Développement économique.
La France est un de ces pays qui, parce qu’il imprime la monnaie de 14 pays africains, empêche le développement et contribue au départ des réfugiés. Si l’Europe veut en ce moment avoir un peu de courage, elle doit avoir la force d’affronter le thème de la décolonisation de l’Afrique », avait-il déclaré.
Ibou Camara
Awagna2000
Les 15 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ) sont : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo, Cap-Vert), prévoient de lancer une monnaie unique en 2020, pour mettre Le Franc CFA dans le musé en France , indique un rapport de l’organisation . Bon Courage à La CEDEAO .
Zeus
Le Franc CFA est un instrument néocolonial de pouvoir. Les 14 pays africains en question versent 50% de leur avoir en devises directement au Trésor français (depuis 2005, avant c’était 75% et 100%) pour obtenir des Francs CFA imprimés. L’État français investit ces 50% dans d’autres pays et à partir de la plusvalue réalisée de ces investissements, il soutient, en bon samaritain, sous forme de prêts, ces 14 États africains. Ces derniers doivent bien entendu rembourser, avec des charges sur la dette, leur propre argent. De la haute criminalité! La France maintient sa soi-disant position de 2eme puissance européenne grâce à cette arnaque. Sinon ce serait l’Italie à sa place, pays à qui elle veut damer le pion. Parallèlement la Francophonie est un 2.eme instrument de pouvoir et de domination néocoloniale, cette fois au niveau mondial.
Laurent Gbagbo, en Côte d’Ivoire, a été écarté parce qu’il a osé afficher son intention de sortir de la zone CFA. L’accusation de crimes perpétrés contre les civils vient d’être infirmée par le TPI.
Anonyme
Les Italiens ont parfaitement raison et je dis Bravo pour le langage franc et direct,cela a ete presque toujours le cas …Le franc Cfa est «une monnaie de servitude volontaire». Les billets Cfa, sont fabriqués en France à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme. … Son nom CFA qui signifie « colonies françaises d’Afrique » est une insulte aux peuples africains.Les pays officiellement utilisateurs sont Bénin Burkina Faso Côte d’Ivoire Guinée-Bissau Mali Niger Sénégal Togo,et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Un journal économique allemand (Deutsche Wirtschaftsnachrichten).accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.Cet esclavage économique est important pour l’essor de l’économie française. À chaque fois que ce trafic est susceptible de faillir, la France est prête à tout pour le reconquérir. Si un dirigeant de la zone CFA ne répond plus aux exigences de la France, Paris bloque ses réserves de devises et plus encore, la France ferme les banques dans ce pays jugé de «rebelle». C’est fut le cas de la Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. »Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant «pacte pour la poursuite de la colonisation ». Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( «Franc pour les colonies françaises en Afrique »), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque «Franc des Colonies Françaises d’Afrique».En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon. Enfin, les entreprises françaises doivent avoir la priorité dans l’attribution des contrats dans les ex-colonies. En conséquence, il y a le plus d’actifs dans les domaines de l’approvisionnement, de la finance, le transport, l’énergie et l’agriculture dans les mains des sociétés françaises. Les dirigeants africains qui refusent sont menacés d’assassinat ou de renversement de leur gouvernement. Au cours des 50 dernières années, on a eu 67 coups d’Etats dans 26 pays africains. 16 de ces 26 pays étaient d’anciennes colonies de la France.le gouvernement de Paris a gardé le lien avec les anciens légionnaires pour renverser des gouvernements impopulaires dans ses ex-colonies. Ce fut le cas du premier président de la République centrafricaine, David Dacko, renversé par les anciens membres de la Légion étrangère en 1966.
La même chose est arrivée au Président du Burkina Faso, Maurice Yaméogo, et avec le président du Bénin, Mathieu Kérékou, auteur d’un putsch. Ce fut aussi le cas du premier président de la République du Mali Modiba Keita, qui a lui aussi été victime d’un coup d’Etat par d’ex-légionnaires en 1968.
La raison, quelques années plus tôt, il avait simplement décidé de se séparer de la monnaie coloniale Les Italiens ont parfaitement raison et je dis Bravo pour le langage franc et direct,cela a ete presque toujours le cas …Le franc Cfa est «une monnaie de servitude volontaire». Les billets Cfa, sont fabriqués en France à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme. … Son nom CFA qui signifie « colonies françaises d’Afrique » est une insulte aux peuples africains.Les pays officiellement utilisateurs sont Bénin Burkina Faso Côte d’Ivoire Guinée-Bissau Mali Niger Sénégal Togo,et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Un journal économique allemand (Deutsche Wirtschaftsnachrichten).accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.Cet esclavage économique est important pour l’essor de l’économie française. À chaque fois que ce trafic est susceptible de faillir, la France est prête à tout pour le reconquérir. Si un dirigeant de la zone CFA ne répond plus aux exigences de la France, Paris bloque ses réserves de devises et plus encore, la France ferme les banques dans ce pays jugé de «rebelle». C’est fut le cas de la Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. »Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant «pacte pour la poursuite de la colonisation ». Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( «Franc pour les colonies françaises en Afrique »), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque «Franc des Colonies Françaises d’Afrique».En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon. Enfin, les entreprises françaises doivent avoir la priorité dans l’attribution des contrats dans les ex-colonies. En conséquence, il y a le plus d’actifs dans les domaines de l’approvisionnement, de la finance, le transport, l’énergie et l’agriculture dans les mains des sociétés françaises. Les dirigeants africains qui refusent sont menacés d’assassinat ou de renversement de leur gouvernement. Au cours des 50 dernières années, on a eu 67 coups d’Etats dans 26 pays africains. 16 de ces 26 pays étaient d’anciennes colonies de la France.le gouvernement de Paris a gardé le lien avec les anciens légionnaires pour renverser des gouvernements impopulaires dans ses ex-colonies. Ce fut le cas du premier président de la République centrafricaine, David Dacko, renversé par les anciens membres de la Légion étrangère en 1966.
La même chose est arrivée aux deux Présidents du Burkina Faso, Maurice Yaméogo, et Thomas Sankara,et avec le président du Bénin, Mathieu Kérékou, auteur d’un putsch. Ce fut aussi le cas du premier président de la République du Mali Modiba Keita, qui a lui aussi été victime d’un coup d’Etat par d’ex-légionnaires en 1968.
La raison, quelques années plus tôt, il avait simplement décidé de se séparer de la monnaie coloniale française. »