Casamance: Journée internationale des droits des femmes: Hommage aux femmes victimes de violences judiciaires et coloniales
Depuis le début du XIXe siècle, les femmes se mobilisent chaque 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Objectif : faire entendre leur voix. Égalité femmes-hommes, changements sociétaux, justice.
Aujourd’hui cette journée internationale des droits des femmes 2019 est célébrée dans toute la Casamance naturelle de Ziguinchor à Tambacounda.
Des prières autour d’une bougie allumée sont prévues ce soir en hommage aux femmes victimes de violences judiciaires et coloniales.
Les Casamançais évoquent l’histoire avec fierté. La résistance des Reines Aline Sitoé Diatta et de Sibett Diédhiou contre l’autorité coloniale de la France est dans toutes les mémoires.
En décembre 1983, 101 femmes Casamançaises qui avaient participé à Ziguinchor à la seconde marche pour l’indépendance, avaient été arrêtées, torturées et transférées à la prison de Rufisque à une vingtaine de kilomètres de Dakar. Seules quelques-unes y reviendront vivantes.
La douleur est grande dans les familles des victimes pour les femmes qui sont mortes dans le naufrage du bateau le « Joola » le 26 septembre 2002. Elles étaient près d’un millier de disparues.
La violence coloniale, hier française et aujourd’hui sénégalaise, doit prendre fin en Casamance et cela représente un défi collectif pour toute la société et chacun d’entre nous.
Hommage à la belle et rebelle Casamançaise !
Cathy Manga
Uliwo
Je salue la bravoure des femmes casamançaises. Elles sont belles, intelligentes, surdouées même, travailleuses, battantes, fidèles, passionnées à la cuisine et à la danse, vraies mères et éducatrices des jeunes. Le jackpot quoi pour un homme sérieux.