Casamance: Casamance : Robert Sagna sommé de répondre sur sa responsabilité dans les massacres de Djifagnor et du viol collectif des femmes en Casamance
Robert Sagna et Amma Diémé ont été implicitement cités par les porte-parole de Salif Sadio sur sa responsabilité dans les massacres dans le village de Djifagnor en novembre 1998 et lors du viol collectif de femmes au camp de la gendarmerie de Ziguinchor alors qu’il était dans le gouvernement sénégalais d’Abdou Diouf.
Robert Sagna, n’a jusqu’à présent répondu à la Casamance sur ce sujet brûlant. Au lieu de répondre sur le fond des accusations, Robert détourne l’attention des Casamançais et de l’opinion :
‘‘ Nous ne sommes pas des indépendantistes. Nous sommes des fils Casamançais. Nous ne partagerons pas les mêmes opinions que lui. Nous avons le droit de nous opposer aux idées qui ne nous paraissent pas favorables à la Casamance. »
Pierre Coly
Fouladou2
La trajectoire vers la modernité, la démocratie, l’Etat de droit, la liberté de conscience, l’unité du peuple casamançais, de la nation et du territoire national est inaliénable. Et ni les tentatives de sa perversion en vengeance contre des personnes ou contre l’histoire de la Casamance ne seront en mesure de la dévier de son objectif. Les sénégalais et leurs néo-sénégalais ne pourront au mieux que la ralentir. Car le peuple casamançais a pu réaliser l’expérience de la sensation que procure l’unité dans la lutte – une sensation de force, de dignité et de liberté – et saura à tout moment la reproduire et pouvoir conduire son destin vers le chemin qui lui paraît le mieux approprié. Cette expérience est unique pour un peuple ; elle devient un référent autour duquel la nation prend tout son sens. I.N.D.E.P.E.N.D.A.N.C.E.