Le président Ali Bongo Ondimba du Gabon n’a pas pris la parole en direct et en public depuis qu’il a prononcé quelques mots à son retour à Libreville fin mars, après cinq mois de convalescence à l‘étranger, un silence qui a poussé dix personnalités de l’opposition, du monde syndical et de la société civile à demander cet examen.

La justice gabonaise va examiner le 26 août la demande des opposants d’une expertise médicale indépendante du président Bongo, et estimera s’il est apte à exercer ses fonctions 10 mois après un AVC.

Le 4 mai, un tribunal avait jugé en première instance irrecevable cette requête, au motif que seule la Cour constitutionnelle saisie par le gouvernement ou les deux chambres du Parlement, peuvent constater l’empêchement.

Antoine Bampoky