Plus de 1.600 migrants, soit près de la moitié des occupants de campements insalubres du nord-est parisien, ont été évacués dans le calme jeudi matin lors d’une opération d’envergure, signe selon les autorités d’un « changement de braquet » gouvernemental sur l’immigration.

Parmi les délogés, qui ont laissé derrière eux des tentes vides sous le périphérique, de nombreux Afghans et originaires d’Afrique sub-saharienne, ainsi que des familles avec enfants.

L’évacuation concernait deux importants campements regroupés en 1km² à cheval sur Paris et la Seine-Saint-Denis, l’un Porte de la Chapelle, l’autre à Saint-Denis.

Environ 600 policiers étaient mobilisés pour cette évacuation.

Un troisième, Porte d’Aubervilliers, regroupe l’autre moitié des quelque 2.000 à 3.000 exilés dans les campements de la zone, et doit être évacué dans les prochaines semaines.

Ibou Camara