Casamance : Les dernières manœuvres désespérées des autorités sénégalaises contre l’indépendance de la Casamance
Pétri dans les scandales à portée internationale, trafic de cocaïne, Pétro-Tim, faux billets de banques, le Sénégal est essoufflé.
Incapable d’affaiblir le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance qui lutte vaillamment depuis 1947 pour l’indépendance et de mettre à genoux la contestation populaire en Casamance contre l’exploitation des ressources naturelles par les méthodes les plus ignominieuses, allant des tentatives de division du peuple aux arrestations arbitraires de manifestants et autres militants politiques et journalistes, le régime colonial sénégalais est passé à une nouvelle étape de corruption à l’approche du mois fatidique de décembre, mois d’anniversaire des marches pour l’indépendance de la Casamance.
En effet, après les intimidations en tout genre, la mise au pas des médias, l’instrumentalisation de la justice, le dévoiement du rôle des services de sécurité, les résidus du système de Macky Sall s’essayent à une contre-offensive en envoyant au casse-pipe un nombre insignifiant de partisans APR et de « Casamanquais » comme dirait l’autre, pour perpétuer la mainmise de notre économie et de paralyser la conscience collective.
Cependant, des échos qui nous parviennent, de nombreux villages font état de menaces proférées contre des femmes, des jeunes et des paysans au sein des collectivités locales qui refuseraient d’obéir aux ordres des gouverneurs et préfets, aux commissaires et officiers sénégalais.
Tout le monde est au courant de la préparation en cours d’une mobilisation populaire dans les bois sacrés.
Les choses s’accélèrent dans les quartiers de Ziguinchor à Kolda. Ce sera une campagne de résistance civile inédite qui déferlera le mois prochain en Casamance pensent les journalistes locaux.
Les citoyens commencent même à montrer des signes d’impatience. Ils insistent sur le caractère pacifique de leur démarche et avertissent que toute violence de la part des forces sénégalaises aura des conséquences. Une preuve supplémentaire que l’attitude coloniale du Sénégal en Casamance a soudé les rangs des vrais Casamançais.
Antoine Bampoki