Depuis le 18 avril 2013, date de l’inculpation par la justice américaine d’Antonio Indjai, le chef d’état-major des armées bissau-guinéenne, la tension politico-militaire est vive. Le procureur de New York le général Indjai de complot narco-terroriste avec les forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

 La Guinée-Bissau est ainsi considérée comme un narco-Etat et c’est toute la classe politique qui frissonne. Plusieurs enquêtes notamment celles du procureur de Bissau Abdou Mané, notent que c’est bien toutes les composantes politiques du pays, le  Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et le PRS de Koumba Yalla ,  qui sont impliquées aux trafics de drogue à divers degrés.

Dans l’armée, l’arrestation de l’amiral Bubo Na tchuto qui croupit dans une prison newyorkaise de haute sécurité  et cette nouvelle inculpation Antonio Indjai destabilise l’appareil de l’Etat. Ce dernier se déplace désormais en ville avec une garde rapprochée équipée de missiles anti-aériens.

La population est inquiète et semble accuser la présente des troupes étrangères notamment sénégalaise qui servent à mettre à genoux le pays.

Balanta Mané