Le Conseil de transition du sud a proclamé l’autonomie du sud du Yémen et celle-ci est entrée en vigueur dans la nuit de samedi à dimanche 26 avril. Alors qu’ils sont en principe alliés, les séparatistes du Sud ne veulent pas voir le retour de l’autorité du gouvernement central dans les zones qu’ils contrôlent autour d’Aden.

Proclamée par le Conseil de transition du sud (STC), l’« autonomie » du sud du Yémen est entrée en vigueur à minuit dans la nuit de samedi à dimanche 26 avril. « Un comité d’autonomie commencera ses travaux sur la base d’une liste de tâches assignées par la présidence du Conseil », a annoncé dans un communiqué le STC.

L’autonomie a été proclamée après l’effondrement d’un accord de paix avec le gouvernement.

Le principal affrontement armé au Yémen oppose les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui contrôlent notamment le nord du pays dont la capitale Sanaa, aux forces gouvernementales, appuyées militairement par une coalition emmenée par l’Arabie saoudite.

Ibou Camara