Les chefs d’Etat de la Cédéao vont se rassembler ce lundi 27 juillet par visioconférence pour trouver une solution à la crise sociopolitique qui secoue le Mali depuis plusieurs semaines.

De sources proches de l’organisation, le président en exercice de l’organisation sous-régionale, fera le point à ses collègues notamment sur des exigences majeures de la contestation.

Après l’échec de la mission conduite par Jonathan Goodluck et celle de Mahamadou Issoufou, l’espoir est désormais tourné vers les délibérations dudit sommet extraordinaire. Pour la Cédéao, la démission d’Ibrahim Boubacar Kéita est une ligne rouge à ne pas franchir.

Dans le même temps, la contestation accentue la pression pour exiger le départ du président Kéita. « Après la trêve, nos actions vont reprendre de façon harmonieuse et sans violence. Nous avons décidé aussi de reprendre la désobéissance civile le 3 août », a déclaré devant la presse, Mariama Keïta, une responsable du mouvement. « Nous avons décidé du maintien du mot d’ordre du M5, c’est-à-dire la démission du président IBK », a poursuivi son camarade Ousmane Mamadou Traoré.

ARDiallo