Le gouvernement soudanais et des mouvements rebelles ont paraphé aujourd’hui un accord de paix à Juba.

Un an aura été nécessaire pour arriver à cet accord, tant était profonde la méfiance et ardus les dossiers.

La cérémonie formalisant cet accord entre les dirigeants soudanais au pouvoir à Khartoum et quatre mouvements de guérilla a débuté lundi à Juba, au Soudan du Sud.

La chute de l’autocrate Omar el-Béchir au printemps 2019, a accéléré le processus de négociation.

Le général Abdel Fattah al-Burhane, l’homme fort qui préside le Conseil souverain à la tête du Soudan, le premier ministre Abdallah Hamdok et cinq ministres ont assisté à la cérémonie, présidée par le chef de l’Etat du Soudan du Sud Salva Kiir. Plusieurs délégations étrangères étaient également attendues.

« Le rêve est devenu réalité après des efforts considérables qui ont permis d’arriver à un accord de paix entre le gouvernement et le Front révolutionnaire soudanais (FRS) », a affirmé dimanche Tutkew Gatluak, chef des médiateurs et conseiller du président du Soudan du Sud pour les affaires de sécurité.

Le FRS est constitué de quatre mouvements de guérilla ayant combattu au Darfour (ouest), ainsi que dans les Etats du Kordofan-Sud et du Nil Bleu, au sud.

ARDiallo