Comme au Mali, le Cameroun s’enflamme dès le 6 octobre pour le départ de Paul Biya.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), d’autres partis politiques alliés et des organisations de la société civile, sous la bannière des Forces pour le Changement, la Paix et la Démocratie au Cameroun (FCPDC), annoncent une nouvelle vague de manifestations qui s’ouvrira à compter du 6 octobre 2020.

Dans un communiqué signé du 28 septembre 2020 dont le Journal du Pays a reçu une copie, le MRC, le People Action Party (PAP), le Mouvement Démocratique de Conscience Nationale (MODECNA), AGIR/ACT, la Coalition Citoyenne pour le Cameroun (COACIC) ont réitéré leur détermination à marcher si les objectifs fixés au cours d’une réunion le 17 septembre 2020, venaient à ne pas être respectés.

Le communiqué en question informe que tous les mardis, il y aura des marches sur l’étendue du territoire camerounais, jusqu’à ce que le gouvernement camerounais se prononce sur les revendications. En effet, le Mrc et ses alliés déplorent l’organisation des élections régionales sans la pacification des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun.

Cette coalition politique demande aussi la mise sur pied d’un système électoral consensuel.

En Suisse, Paul Biya fait face à un autre souci. Demain 2 octobre, le Grand conseil, l’assemblée législative du canton de Genève, débattra d’une pétition demandant aux autorités helvétiques de déclarer le président camerounais, Paul Biya, persona non grata dans la ville suisse après l’agression d’un journaliste suisse par six gardes du corps du président camerounais en 2019.

Saliou Cissé