Guinée-Bissau : Umaro Sissoco Embaló a sa » brigade de la terreur » commandée par Tcherno Bari
Lors d’une conférence de presse tenue hier lundi à la Maison des droits à Bissau, le président de la Ligue guinéenne des droits de l’homme, Augusto Mário Silva, a accusé le président autoproclamé de la Guinée-Bissau, d’adopter « l’implantation de la terreur » pour limiter la liberté d’expression des citoyens.
Augusto Mário Silva, a cité Umaro Sissoco Embaló qui fait l’apologie de la violence en disant : « Celui qui ne prend pas soin de lui-même, quelqu’un prendra soin de lui ». Son homme de main est son confrère d’ethnie peul Tcherno Bari, chef de la brigade de répression dont les bureaux sont installés à la présidence.
Mário Silva va encore plus loin: « Umaro Sissoco Embaló, a adopté, comme méthode de son consulat, la mise en œuvre de la terreur pour contrôler l’esprit et la liberté d’expression des citoyens », a-t-il déclaré.
Deux activistes, Carlos Sambú et Queba Sani (Kelly), avaient été enlevés la semaine dernière par des hommes armés, dans le quartier des aides de la capitale guinéenne par un militaire et par Tcherno Bari, plus connu sous le nom de « Tcherninho« , de la sécurité d’Umaro Sissoco Embaló. Les activistes qui appartenaient pourtant au même parti qu’Embaló ont été torturés pendant trois jours.
Balanta Mané