Guinée Bissau : Le torchon brûle entre Cipriano Cassamá et Umaro Sissoco Embaló
Entre le chef du Parlement Cipriano Cassamá et le président autoproclamé Umaro Sissoco Embaló, les relations se gâtent. Le torchon brûle entre ces deux tenants du pouvoir en Guinée Bissau.
Le leader du Parlement a vivement condamné la Constitution du Président auto-élu.
A l’heure où deux propositions de nouvelle Constitution sont en cours d’élaboration, Cipriano Cassamá prévient le président guinéen que la révision de la Constitution est du ressort du seul Parlement. La nouvelle constitution continue de susciter la controverse.
Actuellement, deux projets de révision de la constitution ont été conclus et sont prêts à être soumis aux parlementaires pour approbation. L’un est du Parlement et le second du Président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló. Le chef de l’Etat déclare que la seule proposition de révision de la Constitution à être votée au Parlement est la sienne. En réponse, le leader du Parlement, Cipriano Cassamá, prévient que ce ne sera pas le cas.
« L’interdépendance des organes de souveraineté inscrite dans la Constitution ne donne à aucun organe la liberté d’en subordonner un autre. Il est bon de souligner que la révision de la constitution est accordée exclusivement, tant dans l’initiative que dans l’acte de légiférer, au seul et unique Parlement« , a déclaré le président du Parlement dans un discours à l’ouverture de la première session parlementaire de la Xème législature.
Selon la Constitution de la Guinée-Bissau, les propositions de révision doivent être approuvées à la majorité des deux tiers des membres de l’Assemblée populaire nationale, soit 68 des 102 membres.
Les bissau-guinéens craignent que les miliciens armés de Umaro Sissoco Embaló rendent visite à Cipriano Cassamá dans les heures qui viennent pour le contraindre de quitter le pays dans un meilleur délai comme ce fut le cas de milliers de cadres politiques.
Balanta Mané
Nianthio
Tous des traîtres du Paigc. Bonnet blanc et blanc bonnet.