Casamance : Des centaines de touristes et d’habitants fuient la station balnéaire du Cap Skirring
Des centaines de touristes et d’habitants de Cap Skirring ont quitté la semaine dernière la station balnéaire casamançaise pour se diriger vers Ziguinchor ou simplement prendre l’avion pour rejoindre l’Europe, a constaté un journaliste étranger venu faire un reportage sur la crise en Casamance.
Les embouteillages sont considérables aux sorties de la ville et sur l’axe Cabrousse- Cap Skirring- Diembéring et dans les véhicules ont pris place des familles entières, a rapporté le journaliste.
La situation n’a jamais été aussi volcanique et la peur s’est installée au Cap Skirring depuis que l’armée sénégalaises a cumulé début juin, ses offensives terrestres et raids aériens contre ce qu’ils présentent comme des repaires des maquisards du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance MFDC, qui réclament l’indépendance de cette belle province, a raconté une touriste Belge qui rêvait acheter un lopin de terre face à l’océan Atlantique.
« Les bombardements d’envergure de l’armée du Sénégal ont contribué à augmenter les activités de la guérilla dans toute la Casamance et aucun endroit n’est sécurisé actuellement », a déclaré un membre de la résistance sous couvert de l’anonymat. L’homme laisse également entendre qu’en prévision d’un assaut d’Attika nom donné aux combattants indépendantistes, plusieurs personnalités politiques sénégalaises ont déjà pris la poudre d’escampette pour ne plus revenir.
« L’objectif a été clairement annoncé: Macky Sall, son gouvernement et son armée, souhaitaient en finir avec la résistance casamançaise avant les élections législatives prévues en février prochain. C’est son calendrier. Même si dans la guérilla, il y a souvent des disputes entre eux reconnaît le résistant, mais quand il s’agit de se battre contre les Sénégalais, ils se retrouvent sur la même longueur d’ondes », dit-il.
Une coalition internationale de diplomates a exhorté le pouvoir sénégalais et les autorités indépendantistes casamançaises « à éviter une escalade et privilégier le dialogue ».
Samsidine Badji (SAM)
Anonyme
Les tensions qui couvaient depuis longtemps, tenues secrètes ont commencé à déborder. Après cette reprise insensée de la guerre par M.Sall, la volonté d’unité pose problème et des affrontements ethniques et des attaques physiques contre des individus, en raison de leur appartenance sont tant redoutés qu’il faut mieux quitter cette jolie et florissante Casamance que nous aimons tant. Nous la retrouverons certainement quand la paix sera de retour. Votre Soeur des Pyrénées-Orientales.
Teesito
Macky Sall ne peut rien garantir en Casamance. Si des Casamançais sont maintenant réfugiés en Gambie ou en Guinée, pourquoi les étrangers se sentiront en sécurité.
Fouladou2
Les accusations de violations des droits humains, de viols de masse, d’exécutions extrajudiciaires, l’utilisation de la famine et détruire le tourisme comme tactique d’épuration ethnique et religieuse se multiplient en Casamance. Voilà cette guerre de Macky en Casamance qui rentre dans sa 40ème année et décrite par les bourreaux comme une « simple opération de maintien de l’ordre ».