L’Union pour le changement (UM), un parti disposant de sièges parlementaires en Guinée-Bissau, a mis en garde mercredi contre la grave crise politique, sociale et économique que traverse le pays et la croissance de l’extrême pauvreté.

« Le pays traverse sa plus grave crise politique, sociale et économique, incarnée principalement par la gestion néfaste des affaires publiques, les fausses promesses, les discours et déclarations publics agressifs et intimidants du président de la République élu assisté de son gouvernement illégal », indique un communiqué du comité permanent de l’UM.

« L’extrême pauvreté se développe de manière effrénée, la spéculation dans les prix des produits de première nécessité et dans les transports publics, aggravant le pouvoir d’achat déjà faible des citoyens et installant le désespoir dans le quotidien des familles guinéennes« , souligne le parti politique.

Le parti dénonce également « l’enrichissement illicite, la corruption et l’achat de la conscience de citoyens et de communautés entières » et la tentative de changer le régime semi-présidentialiste en vigueur dans le pays pour le présidentialisme, « avec la complicité d’une certaine autorité » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le parti a également exprimé sa « solidarité totale et inconditionnelle avec la lutte de la classe ouvrière du pays« , qui a mené des grèves générales successives, et appelle tous ses sympathisants et militants à participer à la marche convoquée pour le 17 novembre par l’Union nationale des travailleurs de Guinée-Bissau, la principale centrale syndicale du pays.

ARDiallo