Guinée-Bissau : La justice met fin aux activités de 28 partis politiques
La Cour Suprême de Justice (CSJ) de Guinée-Bissau a mis fin aux activités de 28 partis politiques, pour ne pas avoir leur propre siège ou pour ne pas avoir enregistré plus de 1000 membres.
Le 24 septembre, la CSJ a émis une ordonnance, selon laquelle les partis devaient soumettre à cet organisme « des documents prouvant qu’ils ont leur propre siège, qu’ils ont mis à jour leurs organes , et qu’ils ont plus de mille militants enregistrés, conformément à la loi-cadre sur les partis politiques. »
Le CSJ avait donné 30 jours aux formations politiques pour se conformer à ces exigences et le délai a expiré le 31 octobre.
Parmi les partis éteints figurent le Parti de l’unité nationale (PUN), dirigé par Idriça Djaló, le Mouvement démocratique guinéen (MDG), du juriste Silvestre Alves, le Mouvement patriotique (MP), dirigé par José Paulo Semedo, actuel conseiller du premier ministre, et le Front de lutte pour l’indépendance de la Guinée (FLING), parti historique, qui selon certains avis, a été créé avant le PAIGC, le parti qui a donné l’indépendance à la Guinée et au Cap-Vert. Aucun de ces partis politiques ne siège au Parlement.
Balanta Mané