Cyril Ramaphosa, 70 ans, est sous la menace d’une procédure de destitution après la publication mercredi du rapport d’une commission parlementaire. L’affaire a commencé en février 2020, après que des cambrioleurs ont pénétré dans l’une de ses luxueuses propriétés. Ils sont neutralisés et séquestrés de longues heures, selon la plainte initiale déposée en juin, qui a déclenché le scandale. A cette occasion, une importante somme d’argent liquide est retrouvée sous les coussins d’un canapé de sa résidence.

La plainte accuse Cyril Ramaphosa de ne pas avoir signalé l’incident, ni à la police ni au fisc. Ce dernier dément catégoriquement toute malhonnêteté, mais le rapport sème le doute sur les explications données par le président sur ces 580’000 dollars en liquide camouflés. Le président fait d’ailleurs l’objet d’une enquête pénale dans cette affaire.

Cyril Ramaphosa devrait faire « une annonce imminente« , a indiqué jeudi son porte-parole. Le président sud-africain a multiplié jeudi les consultations avec les poids lourds au sein de son parti, l’ANC, et continue à étudier un certain nombre d’options notamment la démission.

ARDiallo