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Casamance : Grève de la faim des détenus politiques René Capain Bassène et Oumar Ampoï Bodian

Casamance : Grève de la faim des détenus politiques René Capain Bassène et Oumar Ampoï Bodian

Le journaliste d’investigation René Capain Bassène et le chef de mission du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) Oumar Ampoï Bodian, condamnés à perpétuité par la justice sénégalaise dans le procès de l’affaire Boffa Bayotte, ont entamé depuis jeudi une grève de la faim.

Réclamant toujours leur innocence, ils protestent contre le refus de la justice sénégalaise de se prononcer sur leur demande de liberté provisoire et leurs mauvaises conditions de détention, rapportent les familles proches des détenus politiques casamançais.

« Aujourd’hui, comme beaucoup de Casamançais piégés par le régime de Macky Sall, nos frères détenus n’ont autre choix que de mettre leur vie en danger, pour protester contre ce comportement inhumain et injuste. Ils refusent de manger, de boire et de prendre tout médicament jusqu’à la libération », explique un membre de la famille.

René Capain Bassène et Oumar Ampoï Bodian sont arrêtés et torturés puis mis en prison depuis janvier 2018, après la tuerie de quatorze trafiquants de bois dans la forêt au sud de la ville de Ziguinchor.

Samsidine Badji (SAM)

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Commentaires (2)

  • Safi

    LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES
    LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE
    LIBEREZ OUMAR AMPOI BODIAN

  • ewang

    Chers fils de la Casamance. Notre véritable combat est aussi la libération de nos frères, soeurs, Mamans, Papas, enfants qui sont détenus, emprisonnés pour des raisons politiques. Des innocents qui devraient être en ce moment auprès de leur famille. Satan qui est le sénégal est entrain de sucer notre sang , il vit au dépend de nous. Sans la Casamance ce fameux sénégal n’est rien. Nous avions cheminé avec eux mais ils nous ont toujours trahi. Il faut nous battre pour la libération de nos parents qui souffrent en prison.Que le Bon Dieu nous vienne en aide. Que Satan soit maudit à jamais et qu’il paie pour ses crimes en Casamance. Vive Attika, Vive la Casamance Libre et Indépendante.

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