Communiqué de Presse pour dénoncer la brutalité policière pendant les manifestations en Casamance

Les manifestations politiques ou sociales en Casamance ont ces dernières années suscité une réaction musclée de la police et/ou de la gendarmerie avec son lot de victimes civiles. Nous avons encore en mémoire les manifestants tués à Ziguinchor et Bignona et la violente sortie récente de la Police pour agresser des mamans qui manifestaient juste leur désir de voir enfin un procès équitable dans le dossier de Ousmane Sonko au palais de Justice de Ziguinchor. Une femme, en plus une maman est sacrée chez nous, on ne la bat point. Ces femmes comme les jeunes tués n’ont juste voulu qu’exercer le plus élémentaire du droit dans un pays dit démocratique c’est-à-dire la liberté de s’exprimer et de manifester librement.

Continuer à interdire les manifestations politiques, les marches ne participe point de l’apaisement du climat social. Il faudrait plutôt encadrer celles-ci qui ne sont en fait qu’une expression d’un attachement à la démocratie. Elles servent à consolider cette démocratie.

Une autre manifestation populaire est programmée à Ziguinchor ce Vendredi 17 Novembre pour dénoncer la détention de l’opposant politique, Ousmane Sonko, un fils de la Casamance dont le seul tort est de vouloir devenir le futur président du Sénégal. C’est l’occasion pour nous de la Diaspora Casamançaise aux Amériques et en Europe de faire appel une fois de plus au respect strict du droit de chaque citoyen de s’exprimer et de manifester librement. Toute violence policière envers les manifestants sera imputable aux autorités étatiques du Sénégal.

La violation des droits humains en Casamance n’a que trop duré, il est temps d’y mettre fin et de poursuivre en justice les auteurs et commanditaires de celle-ci.

Casamance Diaspora, le 15 Novembre 2023