France: le ministre de l’économie Pierre Moscovici déclare : « Nous sommes sortis de la récession dès 2014 »
Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a affirmé mercredi que la France allait connaître en 2014 la première année de « véritable croissance » de son produit intérieur brut (PIB) depuis 2007.
« Le deuxième trimestre a été un trimestre de croissance positive. Je pense que sur la fin de l’année, nous pouvons avoir un rythme comparable, en tout cas nous y travaillons. Et que 2014 devrait être la première année de croissance véritable depuis trois ans », a déclaré M. Moscovici sur RTL, soulignant que la croissance a été « nulle » entre 2007 et 2012.
« Notre objectif, c’est 0,8% puis ensuite repasser nettement au-dessus de 1%, 1,5% pourquoi pas 2% en 2015 et 2016 », a-t-il poursuivi, assurant qu’il s’agissait « toujours de l’ambition du gouvernement ».
Interrogé sur une éventuelle révision à la hausse des prévisions de croissance pour les deux derniers trimestres de cette année et pour 2014, M. Moscovici a souligné qu’elles « seront révisées au moment du projet de loi de Finances ».
« Mais j’observe que l’ensemble des prévisions sont plutôt à la baisse pour l’ensemble de la zone euro et la France. Le FMI dit 0,8%, nous verrons quel est le chiffre que nous retenons », a déclaré M. Moscovici, réitérant son affirmation que « la France est en sortie de récession ».
« Je sens dans le pays, très nettement, un frémissement économique qu’il faut transformer en reprise de la croissance durable », a-t-il relevé. « Nous avons toute une série d’indicateurs (…) à la fois macro-économiques et micro-économiques qui sont bien orientés, il faut transformer ça encore une fois en croissance durable ».
Au sujet des informations du quotidien Le Parisien, qui écrivait mardi que le ministère du Budget envisageait un gel du barème de l’impôt sur le revenu, le ministre de l’Economie a évoqué la « saison des fantasmes, des rumeurs ».
« Je ne veux pas, moi, maintenant commenter ce genre d’informations. Les arbitrages fiscaux seront rendus vers la fin du mois d’août », a-t-il ajouté. « Notre politique en matière d’impôt sur le revenu, c’est de refuser les hausses d’impôts qui soient généralisées, indifférenciées ».
Ibou Camara