Casamance : 18 ans après la disparition de l’Abbé Diamacoune Senghor, un héritage toujours vivant
Le 13 janvier 2025 marque le 18e anniversaire de la disparition de l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, une figure incontournable de la lutte pour l’indépendance de la Casamance. À travers ses combats pour la justice, la liberté et l’émancipation, il a incarné l’espoir d’un peuple déterminé à voir son avenir en dehors des entraves de l’injustice. Aujourd’hui, son héritage est plus vivant que jamais, continuant d’inspirer non seulement la sous-région mais aussi ceux qui, à travers le monde, croient en la dignité humaine et en la quête d’autodétermination.
Prêtre de formation, mais avant tout homme de conviction, l’Abbé Diamacoune Senghor a très tôt pris conscience des inégalités et des injustices subies par les Casamançais. Son parcours, marqué par une lutte intransigeante contre la politique coloniale du gouvernement sénégalais, est celui d’un leader qui a su conjuguer foi, courage et amour de la liberté. Son combat, qui est la suite de celui du Professeur Victor Diatta, a été celui d’une Casamance qui aspire à se réapproprier son destin et à se libérer des chaînes de l’oppression.
En dépit des persécutions, des multiples emprisonnements et des menaces de mort, il a toujours défendu l’idée d’une région unie, indépendante et pacifique. Son appel à l’indépendance totale, comme son refus de toute forme de division ethnique ou culturelle, a contribué à façonner une vision claire de ce que pourrait être une Casamance émancipée. Une vision qui reste d’actualité, alors même que des tensions persistent dans la région.
Le 13 janvier 2007, la disparition de cet homme de foi et de principes a laissé un vide considérable. Cependant, son message reste un phare pour ceux qui poursuivent son combat. Loin d’être une figure du passé, l’Abbé Diamacoune Senghor demeure une référence dans la quête d’un monde plus juste et plus libre. Son influence ne se limite pas à la mémoire, elle continue de nourrir les aspirations à un avenir meilleur pour la Casamance, et au-delà pour toutes les populations en lutte pour leurs droits.
Aujourd’hui, alors que des cérémonies sont organisées pour honorer sa mémoire, il est essentiel de se rappeler que l’héritage de l’Abbé Diamacoune Senghor est bien plus qu’un symbole : il est une invitation à poursuivre la lutte pour la justice l’indépendance et la paix, à maintenir l’espoir face à l’adversité, et à croire en la Casamance épanouie, libre et respectée.
Pierre Coly
Commentaires (6)
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ewang
Comme vous l’aviez si bien dit. Hommage ç tous nos heureux disparus
Nous ne t’oublierons Jamais dans nos Prières. Que le Bon Dieu vous accorde des bienfaits dans son Paradis ainsi que tous ceux qui ont combattu pour la liberté de la Casamance. Faisons de notre possible pour qu’ils reposent en Paix. Pronons pour l’unité des fils de la Casamance et le combat sera gagné d’avance. Suivons ses Enseignements et nous vraicrons Satan qui est le sénégal. Vive la Paix Vive la Casamance Libre et Indépendante.
Uliwo
Pourquoi personne n a écouté ce grand Monsieur et qu attendons nous pour prendre en considération ses écrits?
Fatima
Abbé était un vrai patriote avec son franc parlé il nous manque avec ses positions contre les colonisateurs. Heureux invaincu. C’est l’essentiel
Allah Yerahmou
Tapha
C’est grâce à lui et d’autres que notre pays existe et vit encore.
Sans lui et sans ses efforts, on serait peut-être sous le total joug d’un sénégalais a nous commandé sans arrêt à faire ci et ça comme un esclave. Sourgou disent les woloff.
Être libre et indépendant c’est merveilleux.
Quand je vais à Dakar, il m’arrive de discuter avec des Casamançais qui veulent à tout prix retourner en Casamance. Je leur dis, tu as un pays merveilleux, tu as reçu un héritage des anciens, travaille ton pays, tu as de l’or devant toi et toi tu cherches à rester ici dans des bidonvilles où tu seras obligé de trimer 15 heures par jour pour payer et payer.
Rentre chez toi, tu as ta famille devant toi, tes amis, ta langue, ta culture. Prends ta daba ou ton kadiandou, bosse et après sur 10 ans à 15 ans, tu verras, tu seras bien. Regarder, vous êtes des immigrés ici, 80 % sont perdants aux niveaux des enfants, de la carrière professionnelle, le racisme, la perte des repères etc..etc… La Casamance est généreuse pour ses enfants.
Je suis sans complexe et je suis fier d’être Casamançais. Voilà mon message
Balla Moussa
Héros de la liberté, gardien de l’espoir, Vive la Casamance indépendante
Zeus
JE VIENS DE ME RENDRE A BRIN POUR ME RECUEILLIR A LA TOMBE DE ADS. J’AI PRIE POUR LE DEFUNT ET POUR LA CASAMANCE. QUE DIEU ACCORDE NOS PRIERES. AMEEENNNN