Le président américain Donald Trump a lancé un appel pressant à son homologue russe, Vladimir Poutine, ce vendredi 14 mars 2025, demandant d' »épargner la vie » de « milliers de soldats ukrainiens » encerclés par l’armée russe sur le front. Dans une série de publications sur sa plateforme Truth Social, Trump a décrit une situation critique : « Actuellement, des milliers de soldats ukrainiens sont complètement encerclés par l’armée russe, ils sont dans une position vulnérable et très mauvaise. J’ai demandé à Vladimir Poutine d’épargner leurs vies avec insistance. »

Le président américain a également fait état de « très bonnes et productives discussions » avec Poutine, qui aurait eu lieu la veille, jeudi 13 mars 2025. Bien qu’il n’ait pas précisé si ces échanges s’étaient déroulés directement par téléphone ou via des intermédiaires, Trump s’est montré optimiste : « Il y a de grandes chances que cette guerre terrible et sanglante prenne enfin fin. » Cette déclaration intervient alors que Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, est arrivé à Moscou le jeudi pour présenter un plan américain proposant une trêve de 30 jours en Ukraine, selon les informations requises par le Journal du Pays.

Pendant ce temps, sur le terrain, l’armée russe poursuit sa progression rapide dans la région de Koursk, une zone frontale russe occupée par les forces ukrainiennes depuis l’été 2024. Ce vendredi, Moscou a revendiqué la reprise de la localité de Gontcharovka, marquant une nouvelle avancée dans cette offensive. Trump a souligné l’urgence humanitaire, répétant dans ses messages : « Nous avons eu de très bonnes discussions avec le président Poutine. Des milliers de soldats ukrainiens sont encerclés par l’armée russe. Ils sont dans une position vulnérable et très mauvaise.« 

Cet appel public de Trump à Poutine intervient dans un contexte de tensions persistantes et de pertes humaines importantes dans le conflit russo-ukrainien. Si les détails du plan de trêve proposé par Witkoff restent flous, cette initiative pourrait signaler une tentative de désescalade, bien que son succès dépendra de la réponse du Kremlin et des développements sur le champ de bataille. Pour l’heure, ni la Maison-Blanche ni le gouvernement russe n’ont effectivement commenté ces déclarations.

Ibou Camara