Les votes pour les élections législatives et municipales ont débuté samedi matin en Mauritanie, les premières depuis 2006.

Selon les premières estimations, le parti de l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz- l’Union Pour la République (UPR)- devait arriver en tête.

Les élections sont cependant boycottées par une majorité des partis radicaux d’opposition, qui les qualifient de « mascarade électorale ».

Tewassoul, le principal parti islamiste, participe également aux élections, mais dans l’optique de « lutter contre une dictature » selon ses dirigeants.

Abdel Aziz a été élu président une année après avoir pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en 2008, mais le parti islamiste d’opposition a toujours remis en cause ce résultat.

Pour les pays occidentaux, la Mauritanie représente un rempart contre l’influence de groupes affiliés à Al-Qaïda dans la région sahélienne.

Quelque 1,2 million d’électeurs sont appelés à renouveler l’Assemblée nationale, qui compte 146 députés et les conseils municipaux de 218 communes.

1500 candidats se sont présentés à ces élections, représentant 74 partis issus de la majorité présidentielle et de l’opposition modérée.

Les bureaux de vote ont ouvert samedi matin, pour le moment dans le calme et avec une affluence encore timide.

Saliou Cissé