Casamance : Le MFDC oppose un refus catégorique à la construction de nouvelles pistes sans les négociations de paix lors d’une rencontre avec le Cardinal Sarr
Sur l’initiative du Gouverneur de la région de Ziguinchor, Le cardinal Theodore Adrien Sarr a rencontré une délégation du MFDC à Sao Domingo le mardi 3 juin 2014. Cette réunion dont l’objectif était de convaincre les combattants d’accepter la construction de 12 pistes de productions situées le long de la frontière avec la guinée Bissau s’est soldée par un échec retentissant.
La rencontre dite de « la dernière chance » concernant la levée du blocus de la part du MFDC à propos de la construction de pistes de production n’a pas eu l’effet escompté et cela malgré la médiation du Cardinal Theodore Adrien Sarr appuyé par Monsieur Paul Abel Mamba Diatta, évêque de Ziguinchor.
Au cours de cette rencontre, le MFDC n’a fait que réitérer sa position de ne pas accepter la construction de pistes menant à la frontière avec la guinée Bissau et la poursuite des opérations de déminage tant qu’il n’y a pas d’accord de paix signé entre les deux parties en conflit.
Par ailleurs, le mouvement se dit favorable à la construction de pistes de désenclavement à l’intérieur de la région et invite les bailleurs à réorienter leur financement vers ce genre de pistes qui sont encore beaucoup plus nombreuses et avec beaucoup plus d’impacts sur la vie des bénéficiaires que celles situées le long de la frontière.
Pour rappel, cette réunion a été provoquée par le gouverneur de Ziguinchor qui est animé par le souci de ne pas voir se retirer les bailleurs de fonds que sont pour ces pistes l’USAID et La coopération allemande.
Enfin le MFDC se dit toujours disposé à négocier avec l’Etat du Sénégal afin d’arriver à un accord de paix durable et d’arriver à un environnement où toutes actions de développement pourra être mené sans aucune contrainte au grand bénéfice des populations.
Essonor / ARDiallo
Mendycasa
Ne déformons pas l’histoire et réglons les choses à leur source. Le problème de la Casamance est l’indépendance. La construction de pistes, de déminages, de projets de développement ne peuvent se faire qu’en état de paix. Alors que tout le monde parle de négociations de paix entre le Sénégal et le MFDC, on voit l’église ouvrir des brèches pour un bout de piste. Ceci s’appelle distraire les combattants du MFDC et les populations. A part le problème de la décolonisation en Casamance, les problèmes ont empiré lorsque les Sénégalais ont profité de l’hospitalité des Casamançais pour arracher leurs terres. Lorsque le pouvoir de Dakar a déposséder les Casamançais aussi de leurs lopins pour en faire des domaines publics et surtout pour envoyer l’armée à perpétrer des massacres impunément jusqu’à ce jour en Casamance. C’est seulement la communauté internationale (Union Africaine, Nations Unies, Union Européenne) qui peut régler ce différend. Sinon bonjour Centrafrique 2 ou Mali 2 !