Casamance: Union superficielle avec le Sénégal
L’union avec le Sénégal est superficielle étant donné que la poignée d’enseignants casamançais qui ont rejoint Léopold Sédar Senghor en 1960 n’avaient aucun mandat du peuple de Casamance.
Soyons clair, aujourd’hui le peuple casamançais n’a pas ou n’a plus besoin de tuteur qui lui assurerait le bonheur à l’insu de son plein gré. Et ceci résume toute la démarche du Casamançais moderne.
Mais attention à la vermine casamanquaise, cette partie minable de notre peuple constamment à l’affût d’une aubaine pour scier de la branche de l’unité sur laquelle se reposent nos espoirs. Cette vermine n’a plus d’argument pour nous raconter ses salades concernant la fumisterie qu’ils veulent vendre à tout prix, cette fumisterie se résumant en un slogan aussi ridicule que puéril: « le développement est la solution pour la paix en Casamance« .
L’expérience vécue à la charnière des années 1982 jusqu’à nos jours est toujours dans les mémoires et tout le monde sait que cette situation aura une fin imminente.
La masse des gens qui adhèrent à l’idée d’indépendance en majorité des jeunes, si prompts habituellement à barrer les routes pour exprimer leur mécontentement autour de revendications sociales (logements universitaires, conditions de vie, santé, salaires, études, etc.), se montrent prêts à décrocher vaille que vaille leur liberté. Rien ne vaut cette liberté.
Pour cela, il est absolument primordial qu’il y ait une jonction entre le mouvement indépendantiste et l’ensemble des couches sociales qui aspirent à la libération totale de la Casamance en foi, en esprit et en acte.
Emile Tendeng