Sommet Etats-Unis – Afrique: Cinq cents jeunes entrepreneurs africains rencontrent Obama
Le sommet Etats-Unis – Afrique se tiendra à Washington les 5 et 6 août et réunira une cinquantaine de chefs d’Etat, autour du thème «Investir dans la prochaine génération».
L’administration Obama ambitionne de donner la parole à la société civile africaine à l’occasion de ce grand rendez-vous, et en particulier aux jeunes entrepreneurs africains. Cinq cents d’entre eux ont été invités à passer six semaines dans des universités américaines avant le sommet. Ils rencontrent Barack Obama ce lundi 28 juillet.
Des interrogations s’imposent : que vont-ils exposer devant le président Obama ? Vont-ils parler des maux véritables qui enfoncent l’Afrique tel que les mauvaises politiques dictées?
Les jeunes entrepreneurs africains présents à Washington ont-ils conscience d’être privilégiés ? Cinquante mille d’entre eux à travers le continent avaient posé leur candidature pour avoir la possibilité de venir se perfectionner dans les meilleures universités américaines, cinq cents seulement ont été retenus.
Ces jeunes sont des acteurs de la vie économique et sociale dans leur pays. Ils ont été choisis pour leur engagement et leur ténacité dans un environnement pas toujours favorable. Ce coup de pouce leur donne confiance en eux, d’autant que l’administration américaine promet un suivi sur le long terme.
Le thème du sommet est évocateur : « Investir dans la prochaine génération ». Ce qui revient à dire, faire confiance à l’avenir et surtout œuvrer à la mise en place d’un cadre spécial propice à un essor durable, tel est le challenge de ces jeunes entrepreneurs Africains et des chefs d’Etat.
La question qui s’impose est : si les cadres africains actuels ont la confiance de l’administration Obama ? Le département d’Etat s’en défend et assure que l’objectif affiché de Washington est simplement de tisser des liens avec cette nouvelle génération, sur un continent où 60% de la population a moins de 35 ans. Tisser des liens sur des principes de croissance économique, de démocratie et de transparence de la vie publique, qui sont les thèmes sur lesquels les chefs d’Etat invités à ce sommet vont examiner avec Barack Obama. Pas de réunion bilatérale lors du sommet et notons que pour ce sommet des chefs d’Etat Africains ont été zappé à savoir celui du Zimbabwe, du Soudan, de l’Erythrée, de la Guinée Bissau et de Madagascar considérés comme mauvais élèves.
Pour d’autres, la grande surprise de ce rendez-vous reste l’harmonisation à l’échelle du continent Africain de la tolérance vis-à-vis des communautés homosexuelles comme le défend Linda Thomas Greenfield vice-secrétaire d’Etat américaine en charge de l’Afrique qui affirme « qu’elle a de nouveau regretté les lois et les pratiques discriminatoires dans plusieurs pays d’Afrique à l’endroit des communautés homosexuelles ».
Baba