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Sénégal: Le Général Abdoulaye Fall forcé de démissionner

Sénégal: Le Général Abdoulaye Fall forcé de démissionner

Brulôt sur la gendarmerie : le dossier de la honte et du déshonneur, le Général Abdoulaye Fall démissionne de son poste : La vérité, la démission lui a été forcée !

La démission du Général Abdoulaye Fall de ses fonctions d’ambassadeur du Sénégal au Portugal livre ses secrets. Encore du cinéma dans la réalité des faits et les termes diplomatiques utilisés par la le ministère des affaires étrangères.

Mis à nus par les révélations contenues dans le livre du colonel Abdoulaye Aziz Ndaw : « Pour l’honneur de la gendarmerie Sénégalaise », le général Abdoulaye Fall qui retardait la mise en œuvre des mesures déjà ficelées par Macky Sall a démissionné de son poste. Une démission forcée. Comme à Hollywood, le Sénégal en grand réalisateur de film a voulu mettre un peu de forme.

Avant-hier, samedi, le général a été reçu par le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye. Aussitôt après, les services de communication du ministère ont publié dans un communiqué que  l’ambassadeur Abdoulaye Fall a sollicité le président de la République, Macky Sall, pour être déchargé de ses fonctions (…) en vue de donner suite aux accusations portées contre sa personne dans un livre rendu public, par un colonel de la gendarmerie nationale. Une démission qui est ensuite acceptée par le Président de la République.

Mais ce dernier aurait-il démissionné de son propre gré ? La vérité est que, ce dernier a été poussé à la démission par le chef de l’Etat qui si on s’en tient au livre du colonel Ndaw, connaissait bien toutes les fautes commises par ce général indigne et véreux. La question qui s’impose est de savoir : pourquoi attendre cette bile puante pour éjecter le général du système ? Une autre interrogation : nous victimes, abusés par ce dernier et sa bande, allons nous, nous contenter d’une simple démission ?

De plus, il ressort d’informations recoupées à différents niveaux que le Général Fall a été rappelé à Dakar pour consultation. Par téléphone d’abord puis par voie épistolaire diplomatique. Toujours selon nos sources, c’est ensuite que l’autorité a sommé le général Fall de quitter ses fonctions diplomatiques. Une injonction fondée sur la nécessité de mettre toutes les parties à l’aise, conformément à la formule consacrée. Du moins c’est ce que les autorités sénégalaises avancent.

 Baba

 

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Commentaires (10)

  • Fouladou2

    Je pense qu’il est temps que ceux qui fréquentent Diakaye nous disent clairement de quel camp ils sont. Je ne crois pas aux appels de Lansana Goudiaby et de Louis Tendeng ou de Mamadou Goudiaby. D’ailleurs Diakaye n’a jamais combattu l’armée sénégalaise et ils tuent les Casamançais, Pourquoi? La Casamance attend des comptes. Il est grand temps que vous baissez les masques! Vous êtes déjà mis à nu par le Colonel Ndaw.

  • SinkurBadin

    Lisez le résumé du livre d’Oumar Diatta:
    Voici un livre (1) qui plonge le lecteur au coeur du drame casamançais. Dans cet ouvrage, résultat de plusieurs années d’enquêtes et de recherches, Oumar Diatta, éducateur spécialisé et journaliste, aborde la question casamançaise sur le triple plan politique, institutionnel et administratif depuis l’époque coloniale et à la lumière du conflit né de la revendication indépendantiste du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
    Depuis l’époque coloniale, il y a toujours eu entre «la Casamance et le Sénégal», quelque chose comme une sorte de nuage d’incompréhension, de cohabitation, voire d’intégration imparfaite ou contrastée. De nombreux malentendus, injustices ont émaillé, surtout après les indépendances, les rapports entre le nord et le sud du payx, créant une situation qui installe le doute sur la «sénégalité» de la Casamance, sur le sens de sa véritable place dans l’ensemble sénégalais postcolonial, sur la valeur de la citoyenneté sénégalaise des Casamançais. Le doute sur l’appartenance de la Casamance à l’ensemble sénégalais dans sa configuration actuelle, est rendu plus épais et plus vivace par des déclarations plus ou moins suspectes des dirigeants politiques du Sénégal indépendant, notamment les présidents Senghor (1960-1980), Abdou Diouf (1981-2000), Abdoulaye Wade (depuis avril 2000), Mamadou Dia, ancien président du Conseil du gouvernement durant la Loi-cadre et les premières années de l’indépendance, et des leaders comme Assane Seck, ancien ministre d’Etat et Iba Der Thiam, dans une moindre mesure, mais aussi des personnalités comme Koffi Annan, secrétaire général sortant de l’Onu. Depuis l’avènement de l’alternance politique, le doute est renforcé d’un sentiment de marginalisation de la Casamance. Même le témoignage de l’expert français, Jacques Charpy n’a guère apporté de lumière susceptible de dissiper ce doute. Du côté de la Casamance, l’incertitude et le silence ont été entretenus, à l’exception du professeur Assane Seck, par les fondateurs du Mfdc, qui n’ont laissé aucun écrit à la postérité, ni même posé un acte fort susceptible d’éclairer les générations actuelles. Sur le problème casamançais, s’affrontent plusieurs thèses. – Certains mettent en relief, la géographie de la région qui, dans l’ensemble sénégalais se traduit par un enclavement du fait de l’existence de la Gambie anglophone. – D’autres se focalisent sur l’histoire «originale» de la Casamance dont le mode de colonisation et d’administration n’a pas été le même qu’au nord, dans le temps. – D’autres personnes voient dans la crise casamançaise une dimension essentiellement culturelle. Et n’hésitent pas à parler de «mépris culturel (wolofocentrisme) dont seraient victimes les Casamançais».
    – Certains privilégient l’aspect économique et expliquent cette crise par le fait que la «Casamance est oubliée». Le cycle des sécheresses des années 1970 s’est abattu sur le «Sénégal utile», qui a entraîné une émigration massive et provoqué une redistribution démographique. C’est ce sentiment d’invasion, aux allures de colonisation de peuplement spontanée ou organisée de la Casamance, qui aurait provoqué cette rébellion. La question de l’occupation de certaines terres par les migrants du bassin arachidier est d’une brûlante actualité, dans l’arrondissement de Médina Yoro Foula, en Haute-Casamance. Des incidents entre autochtones et migrants sont régulièrement enregistrés. – Le problème casamançais est un «problème diola» ; on accuse cette ethnie de vouloir créer «une République diola en Casamance». Car les Diolas sont en première ligne. Toutes ces thèses méritent d’être discutées d’une manière approfondie et sans passion. Elles sont en général unilatérales. Le premier contact physique de la Casamance avec l’Europe remonte au 18e siècle. La première puissance coloniale à s’aventurer en Casamance est le Portugal. Passée aux mains des Français à la fin du 19e siècle, la Casamance n’a jamais été conquise ni pacifiée. Les révoltes et les rébellions contre l’autorité coloniale ont été permanentes et générales. La résistance acharnée et meurtrière par endroits et par moments, s’est développée partout en Casamance surtout dans sa partie occidentale appelée Basse-Casamance. Oumar Diatta, dans son livre, analyse la naissance des partis et le jeu des alliances. Suite à la promulgation de la Loi-Cadre Gaston Defferre, il note que le premier gouvernement du Sénégal, composé de 10 ministres et présidé par Mamadou Dia, se distingue par l’absence de Casamançais malgré le compagnonnage Bds-Mfdc. «Les questions que l’on se pose sont de savoir pourquoi il n’y a pas un seul Casamançais dans ce gouvernement ? Est-ce que la notion de territoire englobait la Casamance, ou est-ce que, comme le soutient le président Dia, le colonisateur n’avait pas intégré la Casamance dans le Sénégal ?» De 1960 au début des années 1980, l’administration sénégalaise en Casamance était composée presque exclusivement de fonctionnaires originaires du nord et dont le comportement n’était pas toujours républicain, du moins vis-à-vis des populations autochtones. A l’exception du gouverneur militaire Amadou Bélal Ly, dont le nom a été spontanément donné par les populations à un rond-point de la ville, et récemment du gouverneur Mame Birame Sarr, aucun administrateur, à quelque niveau qu’il ait été, n’a laissé un bon souvenir dans la mémoire collective des Casamançais. C’était pire qu’à l’époque coloniale. En vérité, l’administration sénégalaise en Casamance a, durant cette période (1960-1980), fait plus de mal que les administrations portugaise et française réunies. Cette «invasion» de fonctionnaires venus du nord est résumée par la célèbre formule de feu l’abbé Diamacoune, ancien secrétaire général du Mfdc : «Le gouverneur est Sénégalais, le préfet est Sénégalais, le procureur est Sénégalais, le commissaire est Sénégalais.» D’autant qu’au même moment, hormis la courte période, 1960 au début des années 1970, durant laquelle la plupart des préfets et chefs d’arrondissement de Cabrousse à Bonconto et Vélingara étaient originaires de la Casamance, les Casamançais étaient absents du commandement territorial du Sénégal. Et cela jusqu’à une époque récente, avec la nomination comme gouverneur de Saliou Sambou, pur produit de la revendication indépendantiste. Le premier gouverneur d’origine casamançaise, Daniel Cabou, nommé à Saint-Louis (1958-1960) par Mamadou Dia, a été hué par les Saint-Louisiens, les militants du Parti africain de l’indépendance (Pai) en tête, qui considèrent «qu’un singe sorti de la forêt de Casamance ne
    doit pas gouverner un haut lieu de la civilisation comme Saint-Louis». Le journaliste de «Jeune Afrique», feu Sennen Andriamirado signale que les exemples abondent qui ont envenimé, au fil des ans, les relations entre «nordistes» et «Casamançais». «L’administration était essentiellement ouolof ou sérère. Au début des années 1970, le gouvernement organisa un concours pour recruter des fonctionnaires. Des cadres diolas, surtout enseignants, se présentèrent. Récusés. Au motif que leur recrutement dans l’administration allait vider les écoles». Dans cette période post-indépendance, quelle a été la position des universitaires sur le sort de la Casamance ? Deux réponses ont été apportées. La première vient de l’historien et universitaire Joseph-Roger De Benoist (Politique africaine, n° 160, 4e trim. 1991). «Lorsque le 20 juin 1960, le Sénégal, uni au Mali dans l’éphémère Fédération du Mali, accéda à l’indépendance, il ne semble pas qu’ait été soulevée la question de savoir quel serait le sort de la Casamance.» Ainsi, la Casamance devient une région comme les autres. Le décret 60 – 113 transforme le cercle en région, les subdivisions en départements. La seconde réponse vient du journaliste Alain Freinet dans le quotidien Le Monde du 16 avril 1993. Ce journaliste, pour qui le conflit casamançais est né de la décolonisation écrit : «…Les Français, en mettant fin à l’éphémère royaume Peul de Haute-Casamance et en absorbant le comptoir de Ziguinchor que les Portugais n’avaient plus les moyens de défendre, se retrouvèrent, au début du XXe siècle, seuls maîtres à bord d’un territoire dont ils délimitèrent les frontières avec les Portugais et les Anglais. Ainsi, naquit la Casamance dont le peuplement et l’histoire identiques à ceux de Gambie et de la Guinée-Bissau, furent autoritairement annexés au Sénégal en 1960 par la décolonisation.» Ce livre d’Oumar Diatta contient des matériaux très riches qui peuvent alimenter de sérieuses réflexions sur le problème de la Casamance. Son auteur analyse de manière critique, le témoignage de Jacques Charpy, ancien directeur des Archives de l’Aof et le document du Mfdc de 171 pages daté de février 1995 et intitulé «La Casamance, pays de refus : réponse à Jacques Charpy». Il passe en revue de façon critique les attitudes des dirigeants sénégalais. Et ne néglige guère les témoignages d’universitaires et autres intellectuels comme le politologue français Dominique Darbon, les Sénégalais Babacar Diop et El Hadj Momar Samb (Wal Fadjri du 13 juillet et du 10 août 1990). Il aborde des thèmes intéressants : la presse sénégalaise et le conflit casamançais, les Casamançais, les autres Casamançais et la Casamance ; celle-ci et le Mfdc, la Casamance et sa diaspora…
    La Casamance : essai sur le destin tumultueux d’une région – Par Oumar Diatta – L’Harmattan 2008 – 258 pages

  • Bantankouro

    J’aimerai bien avoir le lien du livre de Omar Diatta. Cela m’interesse. Envoyer le lien nom Dieu ! Canada. J’espère que l’on saura plus sur les liaisons entre Diakaye et le Sénégal. Mais il faut envoyer ATTIKA détruire ces mécréants qui font la honte de la Casamance !

  • Mendycasa

    Waoh Fouladou! tu viens de m’ouvrir grandement les yeux et l’esprit. Votre connaissance du dossier est un grand atout pour moi. Je commence à voir clair les liens ! Et même la tentative de coup d’etat de Diakay contre Yaya Jammeh et l’ arrestation de Ablaye Diédhiou et Alexandre Djiba et la mort de ce dernier en prison. Mais soyons prudents Diakay n’est pas mort, d’après des infos, Lansana Goudiaby, Louis Tendeng et Mamadou Goudiaby sont en contact avec ce groupe n’est-pas ? Ils continuent de recevoir de l’argent du Sénégal par le Colonel Fabouré non? Je comprends pourquoi les casamançais sont réticents avec ces gens de Diakaye ! Bravo pour vos commentaires. J’apprends de vous et merci

    • CANADA

      Le Sénégal a tenu la population méconnaissant de la question casamançaise ou tout apparaît ambigu. Mais il existe des écrits récents sur la question. J’ai lu le livre de feu Oumar Diatta( LA CASAMANCE: Essai sur le destin tumultueux d’une région). Ce livre est interdit de vente au Sénégal, mais il dit claire sur la question de la Casamance. Il est pourtant préfacé par le politologue Babacar Justin Ndiaye, mais la vérité fait trembler le Sénégal.
      Vous pouvez l’avoir en format electronique sur internet.
      Merci

  • Fouladou2

    Tous en Casamance savent que le Sénégal a crée de toutes pièces le MFDC-Diakaye (Front-Nord) pour parer Atika les vrais combattants de la liberté. Le Sénégal, via Sidy Badji, Kamougué Diatta, Alexandre Djiba,Jean Marie Biagui, Louis Tendeng, Abdoulaye Diédhiou et les frères Goudiaby de France Mamadou et Lansana, à coups de milliards de CFA, a mis ces fils de la Casamance contre leur propre peuple. Juger le Général Fall au Sénégal oui, il faudrait nous en Casamance qu’on juge aussi ces traîtres qui ont tués des milliers de Casamançais et poussé en exil d’autres milliers. Mon cousin Saliou Diallo est contraint à vivre en Gambie voisine. Son bétail a été déciminé par Diakaye. La vérité triomphe aujourd’hui et vive la lutte pour l’indépendance de la Casamance. Sachez que vous avez des soeurs et des frères qui soutiennent la cause à Vélingara.

    • alinou

      merci Fouladou2 on ne peut pas etre plus clair que ca.
      ca me fait plaisir de savoir aussi que les enfants de la casamance ne se laissent pas tromper et qu´ils savent bien qu´il y´avait la HAUTE- MOYENNE et BASSE CASAMANCE.

      « Sénégal oriental », tout ca c´est pour diviser notre territoire se l´approprier et l´exploiter, ces milliards provenant seulement de l´or á Kédougou dont ne profite que le SENEGAL n´a fait qu´a ajouter la longue liste d´exploitation des richesses de la Casamance.

      maintenant ca vient s´ajouter le pétrole, zircon et autres ressources cachés.

      aillons confiances en nous fils de la SACRE CASAMANCE et croyons en cette noble cause L`INDEPENDANCE et luttons tous ensemble pour la libération de notre PAYS.

      le développement ne sera que facile , car les différentes ressources pour celà ne nous manquent pas.

      YES WE CAN.

      Alinou- votre soeur

  • CANADA

    Le general(e) fall incarne le type sénégalais. Il ne démissionnerait pas de lui même car , comme pour la plupart des sénégalais, l’honneur n’a pas de valeur; la fin détermine les moyens.
    J’ose espérer qu’il sera jugé pour haute trahison au plus au sommet du commandement militaire. Toutefois je ne serai pas surpris que l’état lui trouve une issue meilleure et réconfortante.
    Pour nos frères perdus de diakaye, c’est ce que nous appelons en Casamance  DIANFA. Les années 90 Ils ont humiliés certains vieux réticents à la question d’indépendance et aujourd’hui ils se sont fait acheter par ignorance. En plus de perpétrer des braquages de pillage des populations casamancaises pour alimenter un rejet de la population à notre noble cause d’indépendance. Tout le monde sait que c’est pas digne d’un casamancais, mais personne ne pourra nous déstabiliser devant notre droit et devoir de vivre libre et de prendre notre destiné en main. Nous n’allons pas nous haïr et donner raison au sénégalais, mais nous espérons que nos frères de diakaye pourront rectifier le tire et revenir sur le droit chemin de la vérité casamancaise

  • alinou

    ils disent que le général collaborait avec les rebelles.
    ils ne disent pas quels rebelles?

    le générale collaborait certes avec ses propres rebelles c´est à dire
    ceux de Djakaye crée par le gouvernement pour diviser les casacais.
    ceux qui sans etre inquiétés font des arnaques,contre la population
    car protégé par l´armée et la gendarmerie
    ceux qui sont payés , nourris et armés par le Sénégal et les casamanquais

    Mais le générale n´a certainement pas collaboré avec le MFDC indépendantiste et ATTIKA.

    il ne faut pas mélanger. il faut que ca soit claire.

    j´espère que nos frères de Djakaye comprendrons enfin que ces gens
    sont des SANGSUS. ils vont après les jetter comme des citrons préssés
    quand ils auront finis avec eux.

    ils rentreront tranquillement chez eux alors que vous avez que la CASAMANCE et nous vos frères et soeurs que vous combattez pour de l´argent et des intérets personnels.

    en ce moment ils ne vous resteront que la CASAMANCE car vous n´avez pas d´ailleur et nous vos fréres et soeurs.

    on rejettera jamais notre sang mais le dégat sera déjá fait.
    et nous seront encore ensemble seuls nous enfants de la CASAMANCE
    pour évaluer les dégats. le mal déjà fait.

    les Sénégalais le font entre eux pensez vous qu´ils vont faire autrement avec vous Casacais de DJAKAY? prenez l´exemple de NDAW et FALL et vs saurez.

    Qu´ALLAH le TOUT PUISSANT vous reconduit sur le chemin de retoure vers vos frères pour la CASAMANCE SACRE.

    AMINE
    l´ARGENT fini mais le parent reste,la CASAMANCE aussi

    Alinou – votre soeur

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