Les chauffeurs qui empruntent le boulevard des 54m la nuit sont-ils en danger ? Oui si l’on tient compte des propos de ses derniers qui se disent exposé au danger.

Ce lieu de rencontre peine à sortir de l’obscurité qui le hante depuis longtemps. Une situation que déplorent les usagers de la route qui pointent du doigt accusateur les autorités de la région.

Amadou, chauffeur de taxi rencontré dans la rue se désole « c’est triste pour une région comme Ziguinchor de ne pas avoir de l’électricité au centre de la ville. Pourtant le boulevard des 54m doit être une priorité pour les autorités car c’est un lieu de rencontre. Vous voyez je n’ose même pas travailler jusqu’à 21heures. A 20heures déjà je suis chez moi. Je ne vais pas prendre le risque de travailler la nuit dans cette obscurité et m’exposé au danger. D’autres peuvent le faire mais moi je ne le ferai pas ».

De l’autre côté de la rue, Kékendo qui ne travail qu’à la descente de son patron confie «  moi je suis obligé de courir la nuit car c’est le seul moment où je peux travailler. Je suis obligé de faire avec même si je sais que c’est dangereux car je suis exposé aux accidents dans cette route à cause de l’obscurité. C’est la nuit que je gagne ma vie ».

Et pourtant, le boulevard des 54m a été conçu pour servir de corridor dans la sous-région. Une mission que cette route internationale a du mal à jouer au contact des vicissitudes du temps.

Assoukatène