Le problème des jeunes dans la région naturelle de Casamance est l’emploi. Le mouvement Justice sociale pour la Casamance (JUSCA), créé en mars 2014 par des jeunes originaires de la région méridionale du Sénégal, afin d’alerter l’opinion nationale et internationale sur les problèmes d’emploi, d’éducation et d’infrastructures, fort de ce constat alarmant, ambitionne de faire la promotion de  l’auto-emploi des jeunes, estimant qu’une telle initiative pourrait être le point de départ vers une véritable paix dans la zone Sud du Sénégal, en proie depuis plus de 30 ans à un conflit armé. Ce mouvement compte arriver à cet objectif, c’est-à-dire amener les jeunes à s’organiser pour monter des projets à travers une série d’activités tels que des marches, des conférences entre autres.
« Il y a beaucoup de choses à faire. Nos rues sont sales. C’est un problème dans toutes les communes. Pourquoi, les jeunes ne pourraient pas monter des projets pour gagner des marchés au niveau des communes pour nettoyer les rues ? » s’est-il interrogé.
Soumaïla Manga s’est dit convaincu que la résolution du problème de l’emploi des jeunes pourrait contribuer au retour définitif de la paix en Casamance. A cet effet, le mouvement JUSCA compte s’impliquer dans la célébration de la journée mondiale consacrée à la justice sociale, le 20 février prochain, pour promouvoir un équilibre territorial.

Moussa Moise Djiba M2D