Casamance: Concertation d’urgence du « Kekendo » face à l’appel du président français sur le génocide Arménien.
De retour de leur voyage de la Casamance où ils ont participé massivement à la commémoration du huitième anniversaire du rappel à Dieu de feu l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, les étudiants furent emboutis par une sortie du président français, François Hollande appelant mercredi soir la Turquie à poursuivre son effort de vérité à propos du génocide arménien commis il y a un siècle, estimant qu’il est temps de briser les tabous. Pour cette raison, les étudiants de la Casamance regroupés autour de la mythique association Kekendo, se sont concertés d’urgence pour dénoncer le silence et le laisser faire de la France et des organismes internationaux par rapport aux actes génocidaires perpétrés en Casamance par l’armée sénégalaise.
Ainsi le débat fut houleux et surtout axé sur l’interrogation : Pourquoi deux poids, deux mesures ?
Les étudiants très agités dans la salle, soulevèrent au passage, le massacre d’Edjoungou. Ces étudiants soutiennent, qu’il y a exactement 17 ans, le 17 juillet 1995 les militaires sénégalais sont rentrés le matin de bonne heure à Edjoungou, un village du Kassa à quelques kilomètres d’Oussouye. Maison par maison, ils ont interpellé les membres de la Reine Anna Sambou de Djiwente. Selon plusieurs témoignages, tous ont été exécutés et enterrés dans une fosse commune. Aujourd’hui le village pleure ses enfants et réclame sans succès leur corps pour des funérailles dignes.
Ils ont aussi cités le cas de Djifanghor du 3 Novembre 1998 où les forces armées sénégalaises ont décimé tout le village juste par ce que les populations étaient Diolas, la liste des massacres n’est pas exhaustive. Ils soutiennent que, concernant le génocide en Casamance, ils sont en quête d’informations pour confectionner un document qu’ils déposeront dans les plus bref délais dans toutes les représentations diplomatiques des pays étrangers au Sénégal pour montrer à la face du monde que la Casamance a assez souffert et qu’il est temps de lever les tabous comme le soutien François Hollande. Malgré cela, pour le peuple Arménien, le président soutien que l’effort de vérité doit se poursuivre et qu’il est convaincu que cette année du centenaire verra de nouveaux gestes, de nouvelles étapes sur le chemin de la reconnaissance, a-t-il déclaré au cours du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, à Paris.
Au même moment l’avenir de toute la Casamance est hypothéqué par cette situation de crise imposée par le Sénégal, qui au lieu de se limiter au titre de tuteur, s’accapare de la Casamance comme si c’était un territoire qui lui appartenait.
Les étudiants de soutenir que le moment est venu et que la Diaspora casamançaise doit s’activer dans l’exposition des souffrances de leur peuple et exiger reconnaissance, repentir et réparation car : la Casamance mérite plus que cette situation léthargique, au nom du devoir à l’égard des morts, au nom du devoir de reconnaissance véritable de l’histoire de son peuple.
Baba
Kolda Nafoure
Quelle hypocrisie de la part de la France! Le livre intitulé « La terreur en Casamance » publié par Amnesty International en 1998 (Editions francophones) ne souffre d’aucun doute SUR LES ACTES GENOCIDAIRES EN CASAMANCE. VIVE LA CASAMANCE INDEPENTANTE. VIVE LA VERITE, VIVE LA JUSTICE
attika1982
« Deux poids, deux mesures », mais comme le témoignent les écriteaux « La Casamance a ses morts pour la France » au Monument aux morts de Ziguinchor.
Le génocide des casamançais est une réalité la communauté internationale doit le reconnaître comme tel: Cliquer sur ce lien pour savoir plus….
http://casamance.tripod.com/disparus1.htm
Bantankouro
La France de Mittérand, jusqu’à Hollande ne se soucie guère de la Casamance qui a pourtant livré des centaines de milliers de ses fils et réquisitionné du riz pour la libération de cette France contre le nazisme. Aujourd’hui que la Casamance souffre de l’occupation sénégalaise tolérée par le quai d’Orsay, il serait juste maintenant de lever le tabou et résoudre cette situation qui pourrait se radicaliser vers une instabilité dans la sous-région. C’est une excellente idée de contacter toutes les ambassades à Dakar pour faire connaître la souffance des Casaçais. D’accord, la Diaspora doit sortir de son sommeil. Vive la Casamance debout et libérée