Ethiopie : L’Union Africaine (UA) se prononce sur son financement et sur la Cour pénale internationale (CPI)
Au second jour du 24e sommet de l’UA, samedi, à Addis-Abeba (Ethiopie), les leaders de l’organisation panafricaine ont suggéré de lever des taxes sur les billets d’avion, les séjours dans les hôtels et la messagerie téléphonique.
Les taxes prélevées sur ces services devraient être affectées au budget de l’Union africaine.
Pendant plusieurs années, l’UA a été financièrement soutenue par le défunt Mouammar Kadhafi, alors président de la Libye, un pays exportateur de pétrole et membre de l’organisation.
L’Union africaine tire maintenant l’essentiel de ses ressources budgétaires de l’aide étrangère.
A Addis-Abeba, ses leaders ont par ailleurs réclamé une nouvelle fois l’abandon des poursuites de la Cour pénale internationale visant leur homologue soudanais Omar El-Béchir et le vice-président du Kenya, William Ruto.
L’UA a accusé la CPI de mener une politique discriminatoire envers les leaders africains.
Le président soudanais fait l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale depuis 2009 et 2010, pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, dans le conflit du Darfour, dans l’ouest du Soudan.
William Ruto est accusé par la CPI de crimes contre l’humanité, qu’il aurait commis lors des attaques contre les Kikuyu, pendant les violences postélectorales de 2007 et 2008, au Kenya.
ARDiallo