Palestine / Gaza: Tony Blair prône la paix d’abord, le développement économique après.
Tony Blair, ancien premier ministre britannique et envoyé spécial du quartette (Nations unies, Union européenne, Etats-Unis et Russie), a fait sa première visite à Gaza depuis la fin de la guerre de l’été dernier, qui a fait plus de 2140 morts du côté palestinien, dont une majorité de civils.
Selon l’ONU, au moins 100’000 personnes ont besoin d’une solution de relogement dans l’enclave palestinienne. Du côté israélien, 73 personnes sont mortes, principalement des militaires, au cours de ce nouveau conflit meurtrier entre Israël et les groupes armés de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.
Blair a appelé à repenser aux moyens de parvenir à la paix dans la région, deux décennies après l’accord historique qui devait ouvrir la voie à un accord définitif. « Vingt ans après (les accords d’) Oslo, nous avons besoin d’une nouvelle approche pour la paix », a dit M. Blair. « On peut enfermer des négociateurs dans une pièce éternellement, sans qu’ils puissent parvenir à un accord« . Pour M. Blair, « il faut commencer par apporter la paix à Gaza, car si nous pouvons changer la situation à Gaza, politiquement et économiquement, nous pourrons alors faire beaucoup de changements dans l’ensemble des politiques de ce conflit ».
Il a appelé Israël à ouvrir les points de passage vers la bande de Gaza, qui est sous strict blocus, et l’enclave palestinienne à « s’ouvrir et reconnecter avec le monde« .
Il a souligné que la réconciliation palestinienne ne serait possible que si elle « est fondée sur la paix« , en allusion à un accord entre les factions palestiniennes de Gaza et l’autorité palestinienne qui peine à se concrétiser.
Ibou Camara
Mendycasa
L’idée de Tony Blair est pleine de sagesse. Je la partage notamment dans le contexte de la Casamance. LA PAIX D’ABORD LE DEVELOPPEMENT ENSUITE.