Guinée-Bissau: un prêt du FMI de plus de 21 millions d’euros (14 milliards de FCFA)
La Guinée-Bissau, qui a un président élu depuis 2014, a réalisé des progrès économiques la rendant éligible à un prêt de plus de 21 millions d’euros du Fonds monétaire international (FMI), ont annoncé les deux parties mardi à Bissau.
Nous avons évalué la situation macro-économique de la Guinée-Bissau, qui nous satisfait, a déclaré au cours d’un point de presse Felix Fischer, chef de la mission du FMI qui a bouclé mardi une visite de près de deux semaines sur place.
L’élection, en mai 2014, de José Mario Maz au poste de président a mis un terme à la période de transition ouverte en Guinée-Bissau par un coup d’Etat militaire en avril 2012.
M. Vaz, investi en juin 2014, a formé son gouvernement quelques jours plus tard, début juillet, marquant la dernière étape du retour à la légalité institutionnelle dans ce pays, une ex-colonie portugaise ayant connu de nombreux coups d’Etat et tentatives de putschs depuis son indépendance en 1974.
Depuis qu’il a pris ses fonctions, le nouveau gouvernement a réussi à payer les arriérés de salaires, et à normaliser la situation (économique), a affirmé M. Fischer.
Selon lui, en raison de ces progrès, la mission va proposer que la Guinée-Bissau puisse bénéficier d’un prêt de 17,04 millions de droits de tirage spéciaux (DTS, unité de compte du FMI).
Cela correspond à 14 milliards de FCFA (près de 21,2 millions d’euros), a précisé le ministre bissau-guinéen des Finances, Geraldo Martins, pendant le même point de presse.
Selon M. Fischer, la proposition sera soumise au Conseil d’administration du FMI. Celui-ci doit examiner la question lors d’une réunion prévue début juillet d’après un communiqué de l’institution reçu par l’AFP à Washington.
Si la proposition est approuvée, le prêt sera accordé sur trois ans, remboursable par tranches tous les six mois, d’après M. Fischer.
Cité dans le communiqué, le chef de la mission du FMI a notamment estimé qu’après deux années difficiles, l’économie de la Guinée-Bissau a enregistré une croissance d’environ 2,5% en 2014, tirée par des prix plus élevés de la noix de cajou, un de ses principaux produits d’exportation du pays.
Les perspectives pour 2015 semblent également encourageantes, avec un taux de croissance économique attendu de 4,7%, a-t-il dit.
Fin mars à Bruxelles, la Guinée-Bissau avait reçu des promesses d’aide de plus d’un milliard d’euros pour des projets concernant notamment l’éducation, la santé, les infrastructures et l’agriculture, après avoir promis de son côté promis un programme de réformes et de mesures de développement sur dix ans.
L’instabilité politique et la pauvreté ont facilité la corruption et l’implantation dans le pays de trafiquants de drogue avec la complicité présumée de hauts responsables de l’armée.
AFP / Kondiarama
MCEL
Quand la Casamance sera libre et independante nous reflechirons sur CES prêts su FMI car ce son les causes de notre pauvreté et de nos guerres de pouvoir.
Tombon
Depuis que Mario Vaz est president, la guinée-bissau souffle mieux.et gagne de la confiance des bailleurs de fond. Attention au FMI pour ses prêts !