Le Journal du Pays

Après 38 années d’attente, les villages de Brin et de Djibonker ont enfin organisé ce samedi leur cérémonie culturelle communément appelée «Boukout». Une manifestation qui est placée sous le signe de la recherche de la paix en Casamance. L’occasion a été saisie par les anciens pour exhorter les jeunes à perpétuer cette tradition très chère au peuple Diola.  Djibonker et Brin, deux localités situées à quelqu ...

Des milliers de femmes venues de 21 localités du département d4Oussouye ont passé 4 jours dans le bois sacré. Elles sont sorties de leur retraite sacrificielle pour la paix en Casamance. Cette cérémonie facilitée et acceptée par le roi d’Oussouye est une initiative du groupe de réflexion pour la paix en Casamance et l’APAK, l’Alliance pour la paix en Casamance. C’est par des chants et dans une grande ambian ...

L’apparition de la France en Casamance remonte au 29 mars 1828 date de son obtention d’une parcelle sans redevance à Brin. Mais l’administration française ne s’installa à Carabane qu’au 22 janvier 1836 avec le traité signé entre le lieutenant Malavoi et les villages de Kagnout et de Samatit. Le 12 août 1839, c’est le Gouverneur Charmasson qui écrit au Directeur des Colonies : « La Casamance ne nous appartie ...

De plus en plus les femmes ont décidé de s’impliquer dans le cadre de la recherche de la paix et sont allées même jusqu'à réclamer leur place à la table de négociations. Nous avons demandé l’avis de René Capain Bassène sur ce nouveau phénomène. René Capain Bassène vous êtes pour nous, même si vous le refuser, un des meilleurs sinon le meilleur observateur de la crise casamançaise et vous ne cessez de le con ...

Si, pendant ses trois jours de visite en Casamance, le président sénégalais Macky Sall , ne cesse de multiplier les promesses à l’égard des populations : 23 milliards CFA pour le développement de la Casamance, alors que pour le tronçon Thiès - Touba, l'Etat du Sénégal débourse 400 milliards de CFA pour une société chinoise ! Incroyable n'est-ce pas ? Visiblement rien d’autre n'arrive à calmer les esprits en ...

Pour que la marche pacifique des cent mille femmes et hommes du 26 décembre 1982 à Ziguinchor, un combat qui n’est malheureusement pas encore terminé et qui continue, reste gravé, à bon escient,  dans notre mémoire collective dans l’Histoire, il est important, utile, nécessaire, juste, par reconnaissance, par devoir, d’instaurer, au moins une fois par an, un Jour de Souvenir. Pour commémorer le soulèvement ...